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Actualités Régionales of Friday, 15 July 2016

Source: cameroon-info.net

Panique à la gare-voyageur de Ngaoundéré

Bataillon des Troupes Aéroportées Bataillon des Troupes Aéroportées

Le Quotidien Émergence édition du 14 juillet 2016 rapporte que le 12 juillet dernier, les usagers de la gare-voyageur de Ngaoundéré ont eu la peur de leur vie. Le journal rapporte qu’ils ont été pris «en otage» par les militaires du Bataillon des Troupes Aéroportées (BTAP). Ces derniers exigeaient la libération de leur coéquipier arrêté pour avoir tiré des coups de feu à la gare.

Des colonnes du quotidien, on apprend qu’au moment où l’incident se déroulait, Louis Paul Motaze, le Ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), en séjour dans la Région de l’Adamaoua, s’apprêtait à embarquer pour regagner la capitale politique Yaoundé.

En fait, le militaire arrêté est sergent du BTAP. Un responsable de la gare-voyageur de Ngaoundéré explique celui-ci qui venait de la Région de l’Extrême-Nord, aux environs de 18 heures a essayé de forcer l’entrée du quai de ladite gare. Il était à ce moment accompagné d’un civil. Ses élans ont stoppé net par les agents de sécurité de la CAMRAIL. Le militaire qui pense s’est senti humilié a sorti son arme et a tiré en l’air. «On se croyait face à un film hollywoodien», a lancé un voyageur. «Pris de panique les voyageurs s’affolent. Personnels de sécurité de la CAMRAIL et policiers sont appelés en rescousse», raconte le journal.

Le Commandant de la légion de gendarmeries de l’Adamaoua informé de la situation a fait une descente sur les lieux. Le sous-officier va être interpellé et son arme récupérée. «Ces camarades d’armes entrent dans la danse et menacent de mettre la gare à feu et à sang. Ils s’en prennent au Co-légion et au Commandant de la voie publique pour l’Adamaoua et pointent leurs armes sur les deux responsables de sécurité», relate le quotidien. Ils vont demander que leur coéquipier soit libéré et que son arme lui soit remise.

Durant tout ce temps le MINEPAT et des responsables des Nations Unies ainsi que des autorités administratives de la Région ont été placés en lieu de sûr. C’est après moult négociations qui ont conduit à la libération du militaire et à la remise de son arme que la gare a repris son calme.