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Actualités Régionales of Wednesday, 29 June 2016

Source: cameroon-info.net

Les nouvelles mesures du Préfet de la Mifi

Joseph Fover Tangwa, le Préfet du Département de la Mifi (Ouest) Joseph Fover Tangwa, le Préfet du Département de la Mifi (Ouest)

Les nouvelles mesures prennent effet à partir du 30 juin 2016.

Joseph Tangwa Fover veut combattre à sa manière l’insécurité qui sévit dans la ville de Bafoussam. Le Préfet du Département de la Mifi (Région de l’Ouest) vient de prendre des mesures visant à renforcer la lutte contre l’insécurité et la déperdition des enfants.

Au terme de la concertation tenue le 28 juin à Bafoussam avec les autorités administratives, municipales et les représentants des transporteurs, il a fait plusieurs annonces. La première est l’interdiction de la circulation des mototaxis dans le Département de la Mifi de 23 heures à 5 heures du matin.

La deuxième concerne l’interdiction de la pratique des activités commerciales par les mineurs. La troisième est l’imposition du port des chasubles aux couleurs de leurs communes d’appartenance, aux conducteurs de mototaxis. Toutes ces décisions prennent effet à partir du 30 juin 2016.

Les Sous-préfets des trois Arrondissements et les Maires des Communes, les Chefs de quartiers, sont chacun en ce qui le concerne chargés de l’application de ces mesures. Il est concrètement question ici d’assainir le secteur des mototaxis et de lutter contre l’insécurité et le désordre urbain. «Nous avons constaté ici à Bafoussam que chaque fois qu’il y avait une agression dans les domiciles elle se faisait à l’aide de motos. Les enfants qui sont dans les rues s’exposent à beaucoup de mauvaises choses. Les comportements déviants dans les salles de jeu», explique Joseph Tangwa Fover au micro de la CRTV-Radio.

La pratique du commerce par les enfants mineurs est elle aussi interdite.

Ses décisions sont d’ores et déjà applaudies. Justin Talla, Président national de l’Association des Transporteurs Urbains par Motos (ATUM) acquiesce: «cette mesure du Préfet est la bienvenue, car on ne peut rien faire dans le désordre».