Vous-êtes ici: AccueilActualitésRégional2016 06 20Article 377209

Actualités Régionales of Monday, 20 June 2016

Source: camer.be

Les arrêts bus vandalisés à Ngaoundéré

Photo d'archives utilisée à titre d'illustration Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

A peine la matérialisation des arrêts bus de la ville de Ngaoundéré achevée, des vandales ont choisi de découper les plaques déjà mises en place. Un doigt accusateur est pointé vers les motocyclistes qui ne seraient pas contents de l’arrivée des bus pour le transport urbain à Ngaoundéré. «Nos plaques d?arrêts bus ont été détruites dans certains quartiers comme Djakbol, 12 poteaux et autres. Nous pensons que ce sont les chauffeurs de motos qui ont détruit ces plaques.

Ils ne doivent certainement pas voir d’un bon oeil l’arrivée des bus dans la ville. Mais ils se trompent parce que nous irons jusqu’au bout», souligne une source à la communauté urbaine de Ngaoundéré. Depuis le 1er juin 2016, Hamadou Dawa, délégué du gouvernement auprès de la communauté de Ngaoundéré, a publié un communiqué radio pour conscientiser la population.

«Suite aux destructions et vols des plaques d?arrêts bus sur les itinéraires du projet de mise en circulation des bus de transport urbain de masse dans la ville de Ngaoundéré, le délégué du gouvernement invite les populations riveraines à prêter main forte à la communauté urbaine de Ngaoundéré afin de préserver ces acquis, indispensables à l’identification des points de ramassage des passagers», a-t-il écrit dans ce communiqué, tout en mettant en garde toutes les personnes auteures de ces actes de vandalisme.

Du côté des motocyclistes, on rejette toutes ces accusations. «Au départ, mes collègues se plaignaient de l’arrivée de ces bus. J’ai personnellement échangé avec eux en leur faisant comprendre que chacun trouvera son compte dans cette affaire.

Un client, qui est pressé, ne va pas attendre le bus pendant 10 ou 15 minutes. Ces bus ne peuvent pas rentrer dans les quartiers, comme c’est le cas des motos», argumente Saïdou Oumarou, viceprésident du Syndicat national des motocyclistes du Cameroun (Snmtac) à Ngaoundéré.

En plus de cela, humanise-t-il, «Nous avons tous des parents âgés, des femmes et même des enfants qui ont de la peine à monter sur une moto. Le bus est donc une solution idoine pour cette catégorie de personnes ». Toujours pour dédouaner «ses camarades» des actes de vandalisme contre les arrêts bus, le vice-président du Snmtac poursuit : «Ngaoundéré est appelée à se développer et nous ne pouvons être contre le développement de notre ville. Donc, je ne pense pas que ce soit nos camarades qui sont à l’origine de ces actes de vandalisme».