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Actualités Régionales of Thursday, 14 January 2016

Source: carmer.be

Les 15 personnalités ayant marqué l'Ouest en 2015

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Nous inaugurons ce jour sur camer.be, une série d’articles sur les 15 personnalités ayant marqué la région de l’Ouest en 2015. Leur démarcation dans les sphères sociales, politiques, sportifs, culturelles, économiques et surtout en matière de gouvernance locale sont incontestables…Pascal Nguihé Kanté, secrétaire général adjoint des services du Premier ministre, Barthélemy Djimgou, maire de la commune de Bandja et Amadou Mohaman, chef de centre régional des impôts de l’Ouest sont les trois premières figures de ce tableau. 

I- Pascal Nguihé Kanté :une double démarcation

Sa vie lui donne l'apparence d'un personnage réservé, avec un coté teinté de magnétisme et d’intuition. Mais en 2015, il est particulièrement monté sur la sellette dans la région de l’Ouest.

La promotion de cet universitaire né en avril 1967 à Bafoussam comme ministre secrétaire général adjoint des services du Premier ministre au mois d’octobre 2015, n’a pas trop surpris les observateurs du landernau politique et social dans la Mifi. Car courant le mois de septembre passé, Pascal Nguihé Kanté, de sa modeste casquette d’enseignant de droit des affaires à l’université de Dschang et de Directeur de la Vulgarisation de la Recherche au ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation(Minresi), a fait venir à Bafoussam, Roger Milla, footballeur de renommée internationale et ambassadeur itinérant à la Présidence de la République du Cameroun. L’icône du football africain, au même titre que Tala André Marie, musicien talentueux, était convié à la finale du festi foot Pascal Nguihé Kanté au stade de Kouogouo dans la commune de Bafoussam III à Bamougoum. Une entité où le promoteur du festi foot officie comme conseiller municipal depuis octobre 2013. Grand conseiller à la communauté urbaine de Bafoussam, Nguihé Kanté s’est positionné dans l’ensemble du département de la Mifi en 2015. 1200 fils et filles de la localité venus de Bafoussam, de Baleng, de Bapi, de Bandeng et de Bamougoum ont bénéficié d’une formation initiale à l’institut africain d’informatique (Iai), sous la conduite de son Représentant résident au Cameroun, Armand Claude Abanda. Le 23 décembre 2015, Pascal Nguihé Kanté, passe Maitre de conférences, alors que prés de 2000 enfants de la Mifi s’apprêtaient à passer une fête de noël joyeuse grâce aux jouets sortis des valises de son épouse, Léa Nguihé Kanté. Pour ceux qui connaissent Pascal Nguihé Kanté depuis des années, il est constant que cet universitaire semble amical avec une forte intelligence et un sens de l'altruisme incontestable. Il est très diplomate et ne parle jamais pour ne rien dire. C'est un grand visionnaire doué d'inspiration et de maîtrise. Il est très sensible, amical, et persuasif. Egalement, il sollicite bien faire participer autrui à ses projets. En réalité, il est constant que Pascal Nguihé Kanté recherche toujours un accord ou un compromis par la communication. «Il peut parfois se lancer corps et âme par petit gestes d'affection pour arriver à ses fin. Il aime les changements et les nouvelles expériences dans tous les domaines. Il est indépendant, parfois isolé. Il a un certain pouvoir d'attraction et aime analyser les choses et se cultiver. Il est ambitieux et recherche le pouvoir, mais il est habité par le souci de rendre service », analyse un de ses camarades de faculté. Esprit libre, ouvert à tout, il sait être très sociable et séduire par son esprit toujours en alerte ainsi que ses attitudes originales. Intelligent et vif, il cherche à inventer de nouvelles façons de vivre, de nouvelles possibilités techniques, de nouveaux courants de pensées. Pour resté bien informé et se tenir au courant des dernières nouveautés, il n'hésite pas à user de tous les supports et canons de communication disponible. Sa capacité d’adaptation et de travail en équipe lui permettent de se mettre facilement au niveau de ses interlocuteurs. Sa souplesse ou sa flexibilité personnelle lui sont d'une grande utilité dans les situations qui demandent tact, diplomatie…

2- Barthélemy Djimgou :à la source d’une vie potable

De l’eau à Bandja en 2015. C’est grâce à Djimgou Barthélemy, maire de la localité. Contre vents et marrées, il a réussi après plus de 50 années de balbutiement de faire couler de l’eau potable au centre urbain de Bandja. Prince Fondjomekwet, il manifeste un amour particulier pour l’édification d’un espace urbanisé à Bandja. Ce qui le pousse à penser à l’adoption d’une stratégie de lotissement des terrains de cette ville modeste, question de permettre aux uns et aux autres d’y disposer d’un logement décent et confortable. La construction d’un complexe multisport fait partie de ses ambitions…En fait, comment procède Barthélemy Djimgou pour sortir de l’ordinaire ? Expert fiscal agréé de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale(Cemac), au plan professionnel, celui-ci dispose d’un porte feuille solide au niveau de la métropole économique à Douala. Lui,

Barthélemy Djimgou, c'est l'apparence d'une personnalité stable, rayonnante et facile à vivre. Et cela contribue à son succès professionnelle et politique. Il a su faire montre courant 2015 d’une grande capacité de compréhension, de conciliation, de bienveillance et de tolérance. Il affiche une apparence riche en dévouements spontanés, en potentiel de tendresse et d'amour. Cette générosité et ce sens des responsabilités semblent le caractériser. Il est passionné quand il porte des projets. Très attiré par la vie familiale, il accorde, malgré ses multiples obligations professionnelles et politiques, il aime construire les ambiances chaudes et sécurisantes pour ses proches de la grande famille royale Fondjomekwet ou en faveur les membres de sa famille nucléaire, surtout ses jumeaux. Et il transporte se côté pour des causes sociales dans sa commune. Des bourses et gratification à plus de 600 jeunes vacanciers employés comme stagiaires par sa commune en témoignent. Egalement, en matière de sécurité sociale et de traitement des employés communaux, il est leader incontesté dans le département du Haut-Nkam. D’ailleurs le 20 Mai 2015 ses mérites ont été reconnus à travers une décoration à la place des fêtes. Dans sa démarche toute en douceur et sans pression, il a souvent besoin d'être un peu poussé en avant. Cela dit, il a de nombreux talents, pour jouer les intermédiaires par exemple, et obtenir que soit signés des accords entre parties opposées. D’où son engagement au sein du syndicat des communes du Hauts-Nkam courant 2015. Apte à toutes les formes de communication, Barthélemy Djimgou sait faire preuve d'une grande vivacité d'esprit et ses convictions sont fermes et rapides. Ainsi, il a édité pour le compte de la Commune de Bandja, un magazine dénommé « La Vitrine Communale ». En résumé,courant 2015, M. Djimgou Kamga a montré à ses administrés de la commune de Bandja qu’il possède des vues larges sur l'existence et fait preuve d'une grande imagination.

3- Amadou Mohaman : discrétion et efficacité au menu

Avant la fin du deuxième trimestre de l’année 2015, Amadou Mohaman, installé en décembre 2014 comme chef de centre régional des impôts à l’Ouest, est confronté à une crise. Une grève initiée par des commerçants des marchés A et B de Bafoussam. La fronde est dirigée contre « les abus de l’administration fiscale à l’Ouest ». Nouvellement installé, ce commis de l’Etat prend des dispositions pour rassurer les contribuables et maximiser ses objectifs en matière de recouvrement. Sans toutefois céder aux chantages des contestataires et aux pressions des politiques, il conseille aux contribuables mecontents d’user des voies de recours hiérarchiques ou contentieux au lieu de crier dans les rues. Sa fermeté et son courage séduit les commerçants. Sa parfaite maitrise des textes régissant la fiscalité au Cameroun, constitue pour lui un atout, notoirement reconnu par ses admirateurs ou détracteurs…

Des acteurs qui ont tenté de le saboter au moment où le chef de centre divisionnaire des impôts du Haut-Nkam, Ibrahima Djibrilla, a été piégé et mêlé dans une affaire de corruption et d’abus de pouvoir devant les autorités policières et judiciaires de Bafang. Alors quelles sont les ressorts singuliers sur lesquels s’appuie cette forte personnalité ? Né à Yaoundé, il y a une quarantaine d’année, Amadou Mohaman parait être créatif, expressif, souriant et amical. Il dispose, selon ses proches, de grandes capacités d'action, d'adaptation et de sociabilité. Il affiche largement un fort enthousiasme, une jovialité et un optimisme communicatifs. « Son imagination et ses talents juridiques alliés à son intelligence vive font de lui un personnage démonstratif et remarqué aux allures distinguées, au charme envié, à l'originalité agréable et rafraîchissante », souligne-t-on dans son entourage. Même au niveau du Centre des impôts des moyennes entreprises(Cime) fonctionnel à Bafoussam pour la première année, ses orientations et instructions ont été pris au sérieux au cours de l’année 2015. Au point où l’Ouest a atteint plus de 105% en termes de ses objectifs fiscaux annuels. Ce fiscaliste jouit ainsi de plusieurs cordes à son arc et sa polyvalence est un atout important sur les plans professionnels et social. Mais f aut-il aussi noter qu’il sait être autoritaire, indépendant et possède avec beaucoup d'énergie, le sens du commandement.