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Actualités Régionales of Wednesday, 5 August 2015

Source: cameroon-info.net

La viande suspecte vendue dans les marchés de Yaoundé à 300 F

Butchers Butchers

C’est au marché de Mvog-Mbi à Yaoundé, qu’on les retrouve en grande majorité. Des bouchers ambulants qui sillonnent le marché à la recherche de clients.

Le tas de viande de bœuf transportée dans des brouettes ou sur des plateaux coûte à partir de 500F rapporte le journal Cameroon Tribune dans son édition de ce lundi 3 août 2015. À en croire le journal, les prix sont discutables.

C’est ainsi qu’il est possible pour une ménagère de se procurer un paquet de viande à 300 FCFA. Pour celles qui ont un peu plus d’argent, elles repartent avec des paquets plus importants.

Cet engouement pour des bouchers ambulants est dû à la hausse du prix du kilogramme de viande de bœuf chez les bouchers conventionnels. Depuis deux ans, le kilogramme de viande avec os est vendu à 2 300 FCFA et il faut débourser 2 800 F pour le kilogramme de viande sans os. Des prix hors de la portée de certaines bourses, indique le journal.

Si les autres bouchers installés derrière des comptoirs fixes se plaignent de cette concurrence déloyale, il n’en demeure pas moins que l’origine de la viande de bœuf vendue par les bouchers ambulants reste douteuse. «On ne sait même pas ou ils prennent leur part», s’interroge Amidou un boucher rencontré par le journal.

Selon des explications des experts de la veille sanitaire du ministère de l’élevage des pêches et des industries animales relayées par le journal, les ménages doivent éviter d’acheter les viandes qui leur sont proposées à bas prix dans des cuvettes au quartier ou même au marché. Elles sont douteuses, provenant le plus souvent des abattages clandestins, non inspectés par les vétérinaires.

Cette mise en garde des experts du Minepia fait suite à la découverte le 11 juillet dernier à Douala d’un camion transportant des bovins en provenance du septentrion par des inspecteurs de la délégation départementale du Minepia du Wouri. Dans le Camion, relève le quotidien à capitaux publics, cinq bêtes déjà mortes et cinq autres qui venaient d’être égorgées, dans un état d’amaigrissement accentué. La marchandise « douteuse et impropre à la consommation » qui s’apprêtait à être vendue à des détaillants à été détruite.