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Actualités Régionales of Mardi, 12 Septembre 2017

Source: cameroun-info.net

Extrême-Nord: les habitants de Maroua redoutent une insécurité alimentaire

l’Etat devrait penser à trouver une solution afin d'anticiper sur une crise alimentaire. l’Etat devrait penser à trouver une solution afin d'anticiper sur une crise alimentaire.

Outre la menace de la secte islamique Boko-Haram, l’absence des pluies dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord du Cameroun, Maroua, a perturbé la récolte des céréales et plombé les prix sur le marché.

Déjà plusieurs jours que les habitants de la ville de Maroua attendent impatiemment la dame pluie, mais rien ne semble se pointer à l’horizon. L’absence des pluies dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord a plongé les populations dans une panique, parce qu’elles voient tout leur effort partir en ruine. Cette sècheresse inattendue a perturbé la culture de céréales (mil, sorgho, maïs) entrainant, une baisse importante de la production et une hausse des prix sur le marché.

Les consommateurs achètent un sac de mil, principale denrée alimentaire de cette localité frontalière du Nigeria, à 22 mille F Cfa, alors que le même sac, se vendait, il y a deux mois, à 7500 F Cfa. Cette situation inquiète les familles qui redoutent, une insécurité alimentaire, comme celle qui a sévi dans cette localité en 1999.

A cet effet, plus de deux mille fidèles musulmans se sont réunis à la grande mosquée de Maroua, samedi dernier, pour implorer l’intervention de Dieu. En plus de cette crise de famine qui plane sur Maroua, ces populations sont en proie au quotidien aux exactions de la secte islamique Boko-Haram. Une menace qui a aggravé la situation et poussé certains cultivateurs à abandonner leurs terres. Depuis plus de trois ans, cette secte a tué plus de 1500 Camerounais dans les mosquées, les marché et autre lieu public. Si les pluies ne s’annoncent pas dans les prochains jours, l’Etat devrait penser à trouver une solution afin d'anticiper sur une crise alimentaire.