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Actualités Régionales of Thursday, 19 November 2015

Source: cameroon-info.net

Bamenda dit non au vaccin à virus Ebola

Vaccin à virus Ebola Vaccin à virus Ebola

La maladie à virus Ebola a fait des ravages en Afrique occidental. Notamment, au Libéria, en Guinée et en Sierra Léone. La communauté scientifique internationale sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé s’active à trouver des voies et moyens pour barrer définitivement la route à cette épidémie.

Au Centre agréé de l’hôpital régional de Bamenda (Nord-Ouest), l’un des deux sites choisis par les pouvoirs publics, l’on enregistre déjà 170 personnes qui se sont soumises volontairement au test du vaccin contre la fière à virus Ebola. Seulement, la campagne a été interrompue sur instruction des autorités sanitaires. Celles-ci attendent de faire le point sur la polémique qui enfle autour de cette campagne. En effet, les habitants de la ville se plaignent de n’avoir pas reçu plus d’information sur la campagne. D’où la désinformation et l’idée qui se répand selon laquelle la maladie est en train d’être injectée aux personnes saines.

Le ministre de la Santé publique (MINSANTE), André Mama Fouda, a donné un point de presse à Yaoundé mercredi 18 novembre, pour apporter des éclairages sur ce test du vaccin à virus Ebola. «Cette phase II vise à recueillir les données fiables sur la sécurité d’emploi et l’immuno génicité du vaccin après une dose intramusculaire unique du vaccin expérimental. Ainsi, les effets secondaires éventuels seront enregistrés chez tous les sujets et la qualité de la réponse immunitaire, ce pendant un an», a indiqué le MINSANTE.

Au Cameroun, deux sites ont été sélectionnés par le ministère de la Santé publique : le Centre Pasteur du Cameroun à Yaoundé et l’hôpital régional de Bamenda. Et chaque site va inclure deux cent sujets, apprend-on. «L’essai a reçu l’autorisation du Comité national d’éthique et de la Division de la recherche opérationnelle en santé du ministère de la Santé publique, et vient de débuter fin du mois d’octobre», a souligné André Mama Fouda.

Comme pour rassurer les sceptiques, le ministre de la Santé a indiqué que «les deux sites disposent des capacités de vaccination, des suivis cliniques, d’analyse de laboratoire. Et en cas d’urgence médical, un système de référence au Centre des urgences de Yaoundé, au Centre hospitalier d’Essos, de même qu’au service des urgences de l’hôpital régional de Bamenda, ce dispositif a été mis en place».

En rappel, le recrutement des sujets se fait d’une manière volontariste et consentante dans diverses communautés de Yaoundé et Bamenda : dans les quartiers, dans les établissements de santé, dans nos universités, dans les marchés… Ces essaies exigent que les sujets qui souhaitent y participer soient en bonne santé.