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Actualités Régionales of Saturday, 19 September 2015

Source: La Nouvelle Expression

132 écoles primaires fermées dans le Littoral

Photo d'archive utilisée juste à titre d'illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d'illustration

Les services de Youssouf née Hadidja Alim, ministre de l’éducation de base reproche aux écoles le «défaut d’acte de déclaration d’ouverture». Le département du Wouri remporte la palme d’or avec 120 des établissements scolaires dits clandestins. Suivi du Moungo (7) et de la Sanaga Maritime (5). Jusque-là, aucun clandestin n’a encore été identifié dans le département du Nkam. Ces établissements ne sont dont pas autorisés à fonctionner pour cette année scolaire.

Mais il n’est pas exclu que leur promoteurs qui ont déjà pourtant recruté des élèves en trompant la vigilance des parents, trouvent d’autres subterfuges, comme d’habitude, pour continuer à fonctionner. D’autre qui ne peuvent trouver de solution immédiate, vont simplement disparaitre sans laisser de trace. Ce sont des milliers d’enfants qui vont se retrouver à nouveau en train de chercher où aller, avec tout le stress que cela comporte pour les parents qui ne peuvent plus rentrer en possession des premiers frais de scolarité déjà payés.

La mesure du ministre est intervenue une semaine après le début des classes, et tous ces établissements clandestins ayant déjà recruté un bon effectif. La mesure aurait été pus judicieuse si elle était intervenue avant que des promoteurs indélicats aient pris au piège des parents peu vigilants. «Nous ne pouvons pas qualifier un établissement de clandestin tant qu’il n’a pas ouvert ses portes et commencé à recruter les élèves. Et cela ne peut se constater qu’avec la rentrée scolaire, pas avant», explique un cadre du Minedub.

Et il ajoute : «nos services ont d’ailleurs été très efficaces cette année, parce que l’arrêté du ministre est sorti seulement une semaine après la rentrée scolaire. Je vous signale que le Minedub est une très lourde machine et les clandestins sont souvent très cachés. Il faut aller les dénicher, ce qui n’est pas facile».

Seulement, la liste des ces établissements interdits de fonctionnement n’ont pas encore fait l’objet d’une communication conséquente du ministère de l’Education. Par conséquent, il est difficile que l’information parvienne aux parents qui se sont fait piéger.