• Il s’agit une opération menée par les éléments de la Compagnie de Gendarmerie du Moungo-nord•
• Deux individus respectivement âgés de 29 et 39 ans•
• Il s’agit d’un fusil de calibre 12•
Le 28 février 2022, deux présumés malfrats ont été traduits devant le Commissaire du Gouvernement près le Tribunal Militaire de Douala pour répondre de leurs actes. Un autre coup de filet de la gendarmerie nationale dans le cadre de la lutte contre la grande criminalité qui a arrêté le 27 février dernier, deux malfrats soupçonnés de port illégal d’armes. Cette opération est intervenue suite à une opération menée par les éléments de la Compagnie de Gendarmerie du Moungo-nord le 27 février dernier.
Il s’agit de deux individus respectivement âgés de 29 et 39 ans.
Le premier à été pris au contrôle mixte Gendarmerie-Police de Ngwa, dans un bus en provenance de Douala pour Bafoussam.
Il a été retrouvé en possession d’un fusil de calibre 12, deux pistolets automatiques, neuf munitions de calibre 12, dix-sept munitions de 9mm, une perruque de femme et un sac à dos. L’exploitation de ce presumé malfaiteur a permis d’interpeller son complice au lieu-dit « Ange Raphaël » à Douala.
En 2018, le Cameroun a interdit la vente d'armes et de munitions dans six régions du pays, dont les deux régions anglophones en profonde crise socio-politique depuis plus d'un an.
Le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a décrété "l'interdiction, jusqu'à nouvel ordre, de la vente des armes de chasse et de protection ainsi que leurs munitions dans les régions de l'Adamaoua, du centre, du Littoral, de l'Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest", selon un communiqué.
"A ce jour, le nombre d'armes à feu en circulation est largement supérieur à celui des autorisations dûment accordées par les autorités compétentes", a indiqué le ministre dans le texte.