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Politique of Vendredi, 27 Octobre 2017

Source: Roland Félix Eyoum?

Génocide, école et fédéralisme: les points faibles d'Akéré Muna

Akere Muna ne cache pas sa volonte de mettre en place le federalisme Akere Muna ne cache pas sa volonte de mettre en place le federalisme

Alors qu'il a gagné de précieux points auprès de l'électorat suite à la déclaration de sa candidature pour les élections présidentielles de 2018, Akéré Mouna semble les avoir vendange à cause de certaines déclarations pour le moins irresponsables:

1- Génocide

Celui qui compte devenir le Commander in chief of the Cameroon Armed Forces ne passe pas par quatre chemins pour accuser les forces de défense et de sécurité de génocide. Il ne comprend pas que les forces de défense et de sécurité ont été en mission pour empêcher la proclamation de l'indépendance de l'état fantoche d'Ambazonie. Pour lui certainement, les forces de défense et de sécurité devaient laisser les Ambazoniens déclarer leur indépendance en toute quiétude en leur déroulant les tapis rouges.

2- L'école

Sous le prétexte que ce n'est pas lui qui a lancé le mot d'ordre de boycott de l'école, il dit ne pas être en mesure de demander aux enfants de retourner à l'école. Dommage pour Akere Muna, les enfants sont bel et bien de retour à l'école, même si ceux qui ont lancé les mots d'ordre ne les ont pas levés. Pour un futur chef de l'état, ne pas condamner des mots d'ordre irresponsables est un comportement totalement répréhensible.

3- Fédéralisme

Akere Muna ne cache pas sa volonté de mettre en place le fédéralisme. Mais le moins qu'on puisse dire c'est que son fédéralisme, qui compte faire de l'ancien Western Cameroons un seul état et l'ancien Eastern Cameroons une multitude d'états est plutôt bizarre. De là à penser que la division du Cameroun sera garantie si Akere Muna devenait président il n'y a qu’'un pas que nous n'hésiterons plus à franchir.