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Politique of Sunday, 13 March 2016

Source: cameroon-info.net

Saint-Eloi Bidoung, candidat à la présidence du RDPC

Quelques militants du RDPC, Archives Quelques militants du RDPC, Archives

Dans une lettre publiée dans le quotidien Mutations du vendredi 11 mars 2016, Saint Eloi Bidoung dit n’être ni aigri ni illusionniste. Il a récemment été cité par un journal parmi «Ces hommes qui ont tenu tête à Paul Biya». «Je me suis retrouvé dans une posture de défiance au chef de l’Etat. Qui suis-je?», se demande-t-il, conscient que pour prétendre être un ennemi de Paul Biya, il faut «s’armer d’un courage de vendeur de cercueils, ou alors avoir des tendances suicidaires pour parer à toutes éventualité de représailles».

Pour lui, un chef d’Etat a toujours entre les mains des leviers formels et informels qui lui permettent d’anéantir tout adversaire nuisible. Mais il a tout de même le courage de se porter candidat à la tête du RDPC. «En me portant candidat à présidence du parti au pouvoir, j’ai tout simplement posé un acte politique conforme aux statuts du Rassemblement démocratique du Peuple Camerounais, question de rompre avec la conspiration du silence ambiante», affirme-t-il dans le journal. Il tient à appliquer la règle selon laquelle «ce qui n’est pas interdit est permis», surpris de se rendre compte que son acte complètement «anodin» selon lui, est perçu par l’opinion comme étant «héroïque».

Saint-Eloi Bidoung a pris position contre «la foire et ses larrons. Contre les flatteurs et la flagornerie. Contre les crocodiles et leurs larmes. Contre les courtisans et leurs trahisons. Contre les appels et les appelants». Pour le 3è adjoint au maire de la commune de Yaoundé VI, le Cameroun doit atteindre l’émergence en 2035. Et la Cameroun peut très bien l’atteindre sans Paul Biya à sa tête.  Saint-Eloi Bidoung s’offusque vivement du fait que l’on l’assimile aux opposants tels que John Fru Ndi, Alice Sadio, Ndam Njoya, entre autres, car, «ma démarche n’est pas celle d’un frustré, d'un aigri encore moins celle d’un insatisfait», clame-t-il.