Sénatoriales 2018: l’opposition camerounaise de plus en plus divisée

Plus que quelques heures pour que les partis politiques se décident en ce qui concerne les prochaines sénatoriales. C’est, en effet, ce jeudi 22 février à minuit que prend fin le dépôt des listes des candidatures à ELECAM pour le compte des élections des nouveaux membres de la chambre haute du Parlement.

Prévues pour le 25 mars prochain, cette élection permettra d’élire les 70 nouveaux membres de la deuxième institution la plus importante du Cameroun. Si le parti majoritaire au pouvoir, RDPC, s’active à la finalisation des listes de ses candidats, l’engouement n’est pas le même au sein de l’état-major de certains partis de l’opposition comme l’AFP ou encore le MRC qui ont appelé au boycott de l’élection.

Plus acerbe, le parti Univers de Prosper Nkou Mvondo exige, la suppression pure et simple du Sénat qui, selon lui, n’a pas sa place dans le contexte économique actuelle au Cameroun. En début de semaine le journal Expression économique révélait que l’institution était l’une des plus budgétivores du Cameroun.

En cinq ans, la chambre haute aurait couté 100 milliards de F CFA aux contribuables Camerounais.