Vous-êtes ici: AccueilActualitésPolitique2018 03 29Article 436344

Politique of Thursday, 29 March 2018

Source: cameroon-info.net

Sénatoriales 2018: 500 millions distribués dans les bureaux de vote

Chaque électeur a perçu 50 000 FCFA pour payer « le taxi » Chaque électeur a perçu 50 000 FCFA pour payer « le taxi »

Dimanche dernier se sont tenues les élections sénatoriales sur l’ensemble du triangle national. Au total, 10 000 électeurs étaient attendus par Elections Cameroon (ELECAM), en charge d’organiser ce scrutin dans les bureaux de vote.

Parmi eux, 186 conseillers municipaux, qui devaient passer aux urnes pour choisir leurs sénateurs. Et ce n’est pas la forte pluie qui s’est abattue dans la ville de Yaoundé ce matin-là qui a freiné l’élan des électeurs du Centre, appelés à opérer leurs choix dans le bureau de vote de Bastos, le seul de Yaoundé pour la circonstance.

LIRE AUSSi:Sénatoriales 2018: Sylvestre Ngouchinghe a séduit à l'Ouest

Cependant, une fois le vote terminé, les électeurs sont une fois de plus passés devant l’urne, mais cette fois-ci, percevoir de l’argent. A en croire La Nouvelle Expression du mercredi 28 mars 2018, chaque électeur a reçu 50 000 FCFA destinés à payer leur « taxi », comme l’expliquent des responsables d’ELECAM et du ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT) qui ont distribué cet argent. Au total, le Gouvernement aura donc dépensé pour les 10 000 conseillers municipaux, la somme de 500 millions FCFA, une fois le vote achevé, peut-on lire dans le journal.

Par ailleurs, il faut noter qu’aucun incident majeur n’a été enregistré au cours de ces élections, vu que des mesures de sécurité ont été prises pour sécuriser l’ensemble du processus.

LIRE AUSSI: Sénatoriales 2018: le RDPC, le SDF et l'UDC plus que jamais divisés à l'Ouest

A l’heure qu’il est, le regard est maintenant tourné vers Conseil constitutionnel.La première concernera le contentieux électoral si certains partis politiques et candidats à cette léections le jugent necessaire. Ils ont pour cela jusqu'à mercredi prochain pour saisir cette institution en vue de faire valoir leurs requêtes.

Après suivra la proclamation des résultats, attendue au plus tard le 9 avril prochain, selon les dispositions de l’article 240, alinéa 1 du Code pénal.

Pour cela Paul Atanga Nji, ministre de l’Administration Territoriale, a prescrit la proclamation officielle desdits résultats dans « la sérénité et le calme », malgré quelques vents de protestations déjà enregistrés ca et là.