Refus du Sénat d'ouvrir le débat sur la crise anglophone, le SDF s'en offusque

Quelque sept sénateurs du Front social-démocrate, le SDF, ont révélé que le Sénat a refusé avec véhémence de laisser les sénateurs s'exprimer de la crise anglophone en cours, même après que le parti a déposé une proposition.

Lors d'une conférence de presse, les sénateurs ont déclaré qu'en début de juin, ils ont déposé une motion au Sénat demandant la création d'une commission d'enquête pour examiner la façon dont le gouvernement a géré la crise anglophone depuis qu'elle a commencé en octobre 2016.

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Une déclaration du bureau des sénateurs du SDF dit clairement: "Par la présente, il suffit d'informer la presse et le public camerounais que, depuis le dépôt de ladite motion et malgré le fait que d'autres entreprises de la Chambre ont été déposées plus tard, notre motion semble avoir été tout simplement ignorée.

Les sénateurs ont décrit comme "inutile", des milliers de vies dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui ont été rendues par la crise. Ils ont dit qu'ils souhaitaient voir la crise prendre fin, mais il semble que cela prendrait du temps que le Sénat et l'Assemblée nationale n'aient pas ouvert de débats sur la question...

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Dans le même communiqué de presse, les sénateurs ont émis des réserves sur le plan du gouvernement pour aider les victimes déplacées de la guerre, " Nos réserves sont prédites sur le fait que la priorité devrait être donnée au dialogue inclusif qui mènera à une solution durable à la crise. Un projet qui se concentre uniquement sur la composante humanitaire de la crise alors que la violence s'intensifie chaque jour qui passe est clairement conçu pour échouer.". Selon eux, il vaut mieux faire la seconde avant la première.

Le plan humanitaire du gouvernement s'élève à 12,7 milliards de FCFA et se poursuivra jusqu'à la fin de 2019. Le ministre de l'administration territoriale, Paul Atanga Nji, est à la tête du plan.