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Politique of Wednesday, 13 January 2016

Source: camernews.com

Rdpc/Mbam : Le parti peine à se relever des élections

Quelques militans du RDPC, Archives Quelques militans du RDPC, Archives

Plus de deux mois après les élections en vue du renouvellement des organes du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), la guerre des tranchées se poursuit. L’élection de Gabriel Kédi à la tête de la section Mbam et Inoubou IV fait des gorges chaudes. Le maire de la commune de Deuk reste très contesté par ses adversaires. «Les listes d’électeurs n’ont jamais été affichées. Gabriel Kédi n’a gagné qu’à Deuk.

A Boko Montagne, à Mpouga comme ailleurs, il a perdu les élections, mais finalement c’est lui qu’on a annoncé comme vainqueur», Victor Nsempeng, commerçant et militant du Rdpc. La faute, selon les contestataires, à l’absence du président de la commission communale des élections, Camille Mouthe à Bidias, qui «est venue le premier et le dernier jour, laissant son adjoint Daniel Mouchili, gérer sur le terrain», dénonce Victor Nsempeng. Le plus choquant pour un contestataire est que «les rapports ont tous été transmis à M. Mouthe à Bidias, qui était président de la commission communale, mais il n’y a jamais eu de retour», accuse Wazeck Goum, l’ancien président de section battu à cette élection.

«Daniel Mouchili a travaillé avec Jean Claude Madjeng, tête du Mrc dans le Mbam. Et ce dernier a travaillé à déstabiliser le Rdpc», soupçonne-t-on. C’est que «Deuk est jusqu’ici la seule contrée du Mbam et Inoubou qui ne connait pas l’opposition. Maintenant que ça se passe ainsi, des frustrés peuvent être tentés de rejoindre l’opposition, notamment le Mrc», redoute Victor Nsempeng.

Les querelles nées du renouvellement des organes de base ne vient qu’en rajouter aux vieilles querelles et autres dénonciations sur la moralité du maire Kédi. «Sur le terrain, le maire s’arrange à abuser des commerçants. On paie les taxes et les impôts sur une base qu’on ne connait pas ; le cacao, c’est le maire qui achète, à son prix à lui ; et comme c’est une petite localité, on se connait tous. Donc on ne peut vendre qu’à lui. A défaut, il faut aller soi-même ailleurs, or il n’y a pas de bac», raconte Victor Nsempeng.

Injoignable, le principal accusé dans ces querelles, à savoir le maire de Deuk, Gabriel Kédi, n’a jamais répondu à la sollicitation de La nouvelle Expression par voie de message.