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Politique of Thursday, 13 July 2017

Source: www.camerounweb.com

Présidentielle 2018: cette annonce de Paul Biya qui changera la donne

attendre cette annonce, c'est comme attendre le retour du Christ attendre cette annonce, c'est comme attendre le retour du Christ

La présidentielle 2018 au Cameroun s’annonce et chaque camp affûte ses armes. Mais la tenue de ces élections est le moins flou car le président Paul Biya annonçait que le budget de finance 2017 ne prenait pas en compte les élections. C’est donc déjà mal parti.

Mais comme dans plusieurs pays africains ayant des problèmes financiers, les organisations internationales viendront en aide comme à l’accoutumée pour aider à l’organisation par leurs sous.

Alors que des opposants tels que Cabral Libii, et Maurice Kamto du RMC placent leurs pions et font quelques sorties médiatiques, du côté du pouvoir, rien ne filtre. Personne ne sait qui vraiment sera représenté. Mais au fond cette inquiétude ne devrait pas normalement avoir lieu. Puisque, Le président Paul Biya de l’avis de plusieurs observateurs se représentera sans aucun doute.

Mais avec ses ennuis de santé, en démontre ses nombreux voyages à l’étranger pour des soins médicaux, l’on se demande s’il n’est pas temps pour le « papi » de prendre sa retraite et de se reposer ?

C’est dans ce contexte qu’il faut se dire que peut-être Paul Biya fera l’annonce du siècle. Une annonce qui pour certains ressemblera à un poisson d’avril. Cette annonce sera toute simple, une phrase mais qui changera tout. Dire, « je laisse le pouvoir après plusieurs années service rendu à la nation. » Ah oui un rêve, une utopie, une élucubration. Car, les camerounais ont tellement attendu cette ce genre d’annonce depuis des années qu’ils sont lassés et ‘s’habituent’ très bien avec leur président.

Mais comme dans tous les régimes comme celui du Cameroun, la question n’est pas forcément de savoir si le président va quitter, mais bien qui va le remplacer. Et c’est ce qui amène à ce que très souvent, le président fondateur se maintient ne laissant pas une chance à l’alternance dans le pays.

A la fin on dira donc qu’attendre une telle annonce de Paul Biya ressemblerait à peu près à l’attente du Christ.