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Politique of Saturday, 5 March 2016

Source: camnews24.com

Parlement : Projets de texte qui attendent les élus

File photo of parlement File photo of parlement

Pour le Quotidien Le Messager, le mois de mars risque d’être le mois de toutes les farces au vu d’une situation politique bien agitée observée au Cameroun. Dans sa publication du jeudi 3 mars 2016, le journal redoute que les textes utiles à l’amélioration des conditions de vie des populations soient lésés au profit des appels pour à la candidature de Paul Biya en 2018, aux motions de soutien pour la réduction du mandat présidentiel ou encore une suggestion visant à l’anticipation de l’élection présidentielle.

L’Assemblée nationale et le Sénat, les deux chambres du parlement se réunissent chacune le 10 mars 2016 pour une première session annuelle. Dans moins de deux semaines, il sera question «non seulement du renouvellement des bureaux du sénat et de l’Assemblée nationale, comme cela est de coutume, mais aussi de plancher sur des projets de textes gouvernementaux. Seulement le journal craint que cette fois ci «les ronronnements et les ronflements habituels des élus du peuple risquent d’être moins bruyants, compte tenu du contexte de l’heure créé par les appels et la réaction des motions invitant Paul Biya à anticiper le scrutin présidentiel et à se porter candidat».

Cette session parlementaire risquerait, apprend-on d’être suivie par une session extraordinaire pour l’introduction d’un nouveau profil politique. «Verra-t-on alors le pouvoir mettre la menace des appels et motions en exécution en faisant modifier la Constitution avec comme principales innovations la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans, la création d’un poste de vice-président de la république?», se demande-t-on.

Après la sortie du Sénateur Mbombo Njoya qui déclarait à Bafoussam «qu’il n’est pas nécessaire d’attendre trois ans pour engager les mesures politiques appropriées, car au rythme où évoluent le choses dans le monde, nous ne sommes pas à l’abri des surprises désagréables», peut-être verra-t-on la mise en place du Conseil constitutionnel, la cour des comptes, la Haute Cour de Justice, et le décret d’application de la loi n°66 sur la déclaration des biens, entre autres.