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Politique of Wednesday, 29 September 2021

Source: www.camerounweb.com

NOSO : Paul Biya saisi d’une demande d’amnistie générale

Une amnistie générale pour le NOSO Une amnistie générale pour le NOSO

• La requête vient de Nchumbonga George Lekelefack, doctorant camerounais en Allemagne

• Il demande au président Biya de faire retirer les troupes du NOSO

• Cette demande vient s’ajouter à une longue liste de doléances



La crise dans le NOSO s’aggrave de jour en jour. Les belligérants sont toujours sur le pied de guerre. Aucune partie ne semble prête à faire des concessions. Mais ce ne sont pas les pistes de solutions de sortie de crise qui manquent. Tous les jours, les propositions font jour. Un Camerounais de la diaspora vient à son tour d’écrire au président Paul Biya et lui propose d’aller vers l’amnistie générale.

Il s’agit de Nchumbonga George Lekelefack, doctorant camerounais à la Westfälische Wilhelms Universitat, Munster (Allemagne). Il a adressé une lettre ouverte de 15 pages au Président de la République du Cameroun, S.E. Paul Biya pour lui demander une amnistie générale et le retrait des militaires
Dans cette lettre, Nchumbonga George demande au Président Paul Biya de prendre des mesures considérables pour résoudre la crise anglophone, d'abord en retirant les militaires des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest dans leurs casernes, puis en accordant une amnistie générale à tous les prisonniers liés à la crise anglophone.

"Je suis gravement préoccupé par les meurtres endémiques d'êtres humains dans les régions anglophones du Cameroun, qu'il s'agisse de Camerounais anglophones ou francophones", a-t-il déclaré. Faisant référence à la devise nationale du Cameroun, Nchumbonga George a expliqué que le pays a touché le fond, en particulier dans les régions troublées, car il n'y a "ni paix, ni travail, ni patrie". Il a également mentionné les milliers de Camerounais qui ont fui au Nigeria et qui vivent maintenant comme des étrangers à cause d'un problème dont la solution est à portée de main.

"Le pays autrefois attrayant et sûr pour les touristes et les visiteurs, dit-il, est maintenant pour les étrangers et les Camerounais eux-mêmes." Dans sa lettre, Nchumbonga George a exhorté Biya et son gouvernement à adopter la politique de non-violence du Mahatma Gandhi pour faire face à la crise dans les régions anglophones.

Avant lui, plusieurs autres personnalités ont demandé au pouvoir en place de prioriser une solution pacifique à cette crise. Suffisant pour faire bouger les lignes ? Rien n’est sûr quand on sait que les autorités ont récemment durci le ton après des séries d’attaques de la part des sécessionnistes.