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Politique of Thursday, 28 June 2018

Source: MPCN TV

Les partis politiques sont ethniques et tribaux - Elimbi Lobé

Il a indiqué qu'il est fondamentale d'inculquer aux jeunes la notion de coexistence Il a indiqué qu'il est fondamentale d'inculquer aux jeunes la notion de coexistence

Homme d'affaires et surtout homme politique réputé pour ses analyses politiques pointues, le conseiller municipal de Douala V était l'invité de l'émission hebdomadaire culte ''face aux internautes'' sur la chaîne de télé web AAWTV Politiks, ce samedi 22/06. Selon lui, le tribalisme est un état d'esprit dicté par un conditionnement lié au formatage du jeune en situation d'apprentissage. Elimbi Lobé accuse les acteurs de l'éducation en indiquant que, le sujet acteur du tribalisme doit être perçu ou du moins, est considéré comme une victime d'une éducation parentale, scolaire voire élitaire dénuée d'une base de vivre ensemble. Aussi, le conseiller a indiqué qu'il est fondamentale d'inculquer aux jeunes la notion de coexistence et de partage avec les autres.

En réponse à une question d'un internaute à lui adresser, Elimbi Lobé a reconnu être un pupille de l'État et justifie son engagement en politique par l'envie non seulement susciter une opposition forte mais surtout de rendre à l'État du Cameroun les privilèges dont il a bénéficié et que de nos jours, ce même État n'est plus capable de donner à ses enfants les mêmes privilèges qu'il dit avoir bénéficié.

Elimbi Lobé a déploré qu'un nombre significatif de partis politiques au Cameroun ne soient rien d'autres que les bras politiques des ethnies car dit-il, la caractéristique d'un parti ethnique se distingue sur là où celui-ci se déploie et gagne le scrutin. Très souvent c'est dans la région de son promoteur. En termes simples : les partis politiques sont ethniques et tribaux.

A l'entendre parler, on a le ressenti d'être en face d'une justification de l'échec de l'opposition dans notre pays. Elimbi Lobé propose à l' opposition camerounaise de ne pas s'enliser dans d' interminables listes de candidats contre celles du RDPC ou d'interminables candidatures contre celle du RDPC. Cette perception indique que, cette approche diminue et émiette la consistance statistiques des scrutateurs volontiers de rallier l'opposition et que seule, la fédération de l'électorat de l'opposition vaincra le RDPC dans toutes les élections.

A-t-il raison ? Que sais-je ? Le moins que l'on puisse retenir en réminiscence de l'histoire électorale est que, l'opposition camerounaise échoue depuis plus de 15 élections au Cameroun, laissant libre coure au parti des flammes. Les mêmes causes auront ils les même effets en 2018 ? A t-on coutume de se questionner, wait and see.