Extrême-nord : plusieurs civiles dont un bébé, enlevés par Boko Haram

• Il s’agit de 4 personnes qui sont tombées dans une embuscade des jihadistes

• Un bébé et sa maman parmi les victimes

• Le rapt a eu lieu à Ldengla dans la commune de Mayo-Moskota



L’Extrême-nord du Cameroun est toujours en proie aux incursions des terroristes qui mènent régulièrement des expéditions contre les populations civiles. Les militaires ne sont pas non plus épargnés. Ces dernières semaines, les attaques sont quasi quotidiennes avec son lot de victime. L’on apprend encore qu’il y a eu un rapt des terroristes qui ont enlevé au moins 4 personnes. L’on attribue cet enlèvement à des membres présumés appartenir à Boko Haram

Selon les informations, deux hommes à bord d’une moto ainsi qu’une femme avec son bébé au dos sont tombées dans une embuscade aux environs de 8 heures (heure locale) tendue par les insurgés à bord des motos à proximité d’une localité de Ldengla dans la commune de Mayo-Moskota de la région, selon une source anonyme.
Pour le moment, les motivations des ravisseurs ne sont pas connues. Face aux harcèlements des jihadistes, les populations regroupées autour des comités de vigilance ont demandé avec insistance la construction des tranchées pour réduire la mobilité des insurgés dont les incursions se soldent souvent par des morts d’hommes et de dégâts matériels importants.

Il faut dire qu’au-delà de la situation sécuritaire alarmante dans l’Extrême Nord du Cameroun La situation humanitaire s’est également dégradée ces dernières années. L'insécurité alimentaire est en effet accentuée par le conflit contre Boko Haram qui a fait fuir des milliers de déplacés internes. Entre guerre et famine, les populations élaborent au quotidien des stratégies pour survivre.

Le gouvernement camerounais avec l’aide des partenaires élaborent des projets pour venir en aide aux populations mais ces actions restent limitées.