Vous-êtes ici: AccueilActualitésPolitique2018 08 22Article 445550

Politique of Wednesday, 22 August 2018

Source: camer.be

Etoudi 2018: voici pourquoi les recours des 9 candidats ont été rejetés

Les recours introduits par ces postulants ont été rejetés le 17 août dernier Les recours introduits par ces postulants ont été rejetés le 17 août dernier

Les recours introduits par ces postulants (malheureux) au scrutin du 07 octobre prochain ont été rejetés le 17 août dernier par le Conseil constitutionnel.

Au final, ils seront 09 sur la ligne de départ pour la course au fauteuil présidentiel le 07 octobre prochain. Dans le cadre d’une audience publique organisée le 17 août dernier et après près de 09h, le Conseil constitutionnel qui siège au Palais des congrès de Yaoundé, a vidé le contentieux pré-électoral relatif aux recours introduits par 09 candidats recalés. Ce, après la publication de la liste des « 09 » le 07 août dernier par le Conseil électoral de Elections Cameroon (Elecam). Sur la base des dispositions relatives au code électoral, l’instance des « sages » présidée par Clément Atangana n’aura fait montre d’aucune clémence.

Les candidats recalés vont, chacun à son tour, passer devant le Conseil constitutionnel pour se justifier autant que faire se peut. Mais ce sera sans gain de cause. Et les rejets en cascade vont suivre. C’est le cas pour Aboubakar Kalmadine (candidat indépendant) ; Kum Ane Ihims du Bilingual Yaounde Political Party (BIYA Party) ; Léopold Stèves Ndjoumou de l’Union pour le redressement économique du Cameroun (Urec) ; Vincent Sosthène Fouda Essomba du Mouvement camerounais pour la social-démocratie (Mcpsd) ; Geneviève Zeh Amvene et Rigobert Gaban Midanha Aminou (candidats indépendants) et Valentin Egono de l’Union camerounaise pour la démocratie et l’innovation (Ucdi).

LIRE AUSSI: Etoudi 2018: le SDF fait planer une nouvelle menace sur le scrutin

Le dossier de candidature de Olivier Bilé ne va pas échapper à la sentence du Conseil constitutionnel qui l’a également jugé « irrecevable ». Le candidat de l’Union pour la fraternité et la prospérité (Ufp), en appelle à l’intervention du président de la République. « J’étais objectivement le seul candidat ‘‘repéchable’’ dans le cadre de ces recours […] j’en appelle à la très haute intervention du chef de l’Etat qui […] constitue le dernier recours au plan humain », a-t-il lancé.

Absent lors de l’audience publique du 17 août dernier, les recours de Bertin Kisob ont été rejétés. Le porte-étendard du Cameroon Party for Social Justice (CPSJ), n’a fourni « aucune preuve liée à l’objet de ses requêtes ». Les décisions du Conseil constitutionnel ayant été entérinées, aucun autre recours n’est plus envisageable comme le stipule l’article 136 du code électoral.