Elections 2018: Fame Ndongo demande pardon après une grosse bourde

Le membre du Conseil constitutionnel Jean Foumane Akame n’a jamais appelé le chef de l’Etat Paul Biya à se porter candidat pour la prochaine élection présidentielle. C’est en substance ce qu’on peut déduire d’une mise au point publiée ce mardi par le chef de la délégation régionale du RDPC au Sud Jacques Fame Ndongo.

En effet le nom de Jean Foumane Akame avait figuré parmi les signataires d’une « motion de soutien » des populations du Sud à Biya publié le 25 mai dernier dans le quotidien Cameroon-Tribune. Un fait qui avait suscité l’indignation de plusieurs analystes pour qui le soutien affiché du membre du Conseil Constitutionnel portait un coup dur à la neutralité et à l’impartialité dont devrait faire preuve cet organe devant valider les résultats du prochain scrutin.

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Dans sa mise au point publiée ce lundi, le ministre de l’enseignement supérieur -et chef de la délégation régionale du RDPC au Sud- estime qu’il s’agirait tout simplement d’une « coquille qui s’est glissée » dans la motion de soutien. Il s’agirait plutôt de Marie Foumane Akame et non Jean Fouman Akame qui aurait signé la motion de soutien.

« Le chef de la délégation permanente régionale du comité cenbtrale du RDPC pour le Sud présente ses excuses les plus sincères à M. Jean Foumane Akame et au Conseil Constitutionnel dont l'image et la crédibilité ont pu être involontairement écornées » souligne la mise au point.