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Politique of Thursday, 28 January 2016

Source: cameroon-info.net

2018 : Le RDPC du Wouri porte son choix sur Biya

Paul Biya Paul Biya

Des militants du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti au pouvoir depuis 33 ans, arborant le pagne du parti, ont manifesté leur joie et leur souhait à l’idée de revoir à la Présidentielle 2018 leur président national non seulement en tant que candidat mais aussi et surtout vainqueur de l'élection. C’était mardi 26 janvier 2016, à l’esplanade des services du gouverneur de la région du Littoral, auprès duquel ils ont déposé une motion de soutien.

Sous l’impulsion du sénateur Thomas Tobbo Eyoum, membre du bureau politique et coordonnateur des activités du RDPC dans le Wouri, «des compatriotes ont réitéré leur détermination de voir le Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya de nouveau aux rênes de la Nation en 2018», indique le quotidien La Nouvelle Expression dans son édition en kiosque mercredi 27 janvier. Thomas Tobbo Eyoum a exprimé son souhait en ces termes: «nous réaffirmons notre soutien à Paul Biya. L’homme politique», soutenant que le parti au pouvoir est le parti dominant au pays, apprend-on.

Selon un de ses collaborateurs, «les grandes décisions qui seront prises concernent tout le monde. Je pense notamment à l’élection du président national qui est notre candidat naturel. Il y aura certainement lieu de réajuster quelques-unes de nos structures, compte tenu de la situation de certains de nos camarades, aussi bien du bureau politique que du comité central. Je pense également que les textes de base seront retouchés en vue de rendre le parti beaucoup plus dynamique. En amont, nous allons assister à une refondation de notre parti, afin que le RDPC en sorte revigoré pour continuer de servir les populations».

C’est donc devenu une tradition. A chaque approche de l’élection présidentielle au Cameroun, des groupes politico-ethniques proches du RDPC au pouvoir à Yaoundé et dans l’ensemble du territoire nationale, ont toujours exploité les «motions de soutien», ou des «Appels du peule» comme ce fut le cas en 2011, pour soit demander au Président de la République, et président national du RDPC, d’anticiper l’organisation de l’élection présidentielle, soit de l’organiser, et surtout de se représenter.