Au fait... Depuis que Léon Theiller a démissionné du RDPC, je n'ai pas entendu qu'il avait perdu son mandat de conseiller municipal à la commune de Monatele.
J'imagine - en tout cas j'espère - que vous savez pourquoi, n'est-ce pas ?
PARCE QUE LE MANDAT IMPERATIF EST NUL !
Mesdames et messieurs, vous détenez donc ici la preuve, une fois encore, que la solution... c'est LA RUE !
RIEN QUE LA RUE !
Et je ne suis pas là pour débattre. Tu oses discuter en commentaires, tu oses contester une seule seconde, je te bloque sans ambages !
Mais commençons d'abord par le début :
Actuellement, Léon Theiller peut intégrer la formation politique de son choix. Il a récemment démissionné du RDPC, ce qui signifie que s'il remet encore les pieds dans une réunion du parti, Jacques Fame Ndongo - le triste tribaliste du " socle granitique " - ou encore Grégoire Owona - le Ministre du Travail et de la Sécurité Sexuelle qui compte la mettre bien profond à Célestin Djamen - vont le chasser à coup de bâtons, un peu comme certains nazis de Meyo-Centre ont voulu chasser les Bamiléké l'autre jour. Ils vont lui dire : " Tu fais encore quoi ici ? Tu n'es plus des nôtres !"
Pourtant, ce sont les mêmes individus qui avaient envoyé Louison Essomba vendre la honte aux chiens, en exposant en direct à la télévision un nouveau type de droit, LE DROIT DU QUARTIER ! Vous vous en rappelez, n'est-ce pas ? Tonton Essomba nous avait informé - sans rire une seule seconde - que : " Si tu démissionnes d'un parti, tu restes membre de ce parti jusqu'à la fin de ton mandat " ! ASTAFOURLAYE !
Et il était aidé dans cette tâche d'imbécilisation générale par le sinistre, le cynique, le si vil Mathias Eric Owona Nguini, autre tribaliste notoire, spécialiste des phrases alambiquées qui n'ont nullement besoin d'être aussi longues pour dire ce qu'elles veulent dire. Le seul chercheur qui n'a jamais rien trouvé ( bref, Le FOUILLEUR). Sans oublier tout le troupeau de saltimbanques du dimanche comme Samuel Moth, Luther Meka et autres macabres défenseurs du non-droit.
ET MAINTENANT…?
Les voici donc que je mets au défi : osez me dire aujourd'hui que Léon Theiller est toujours membre du RDPC. Dites-moi que le code électoral et la Constitution le privent de ses droits d'adhérer à une autre formation politique de son choix, et ce jusqu'à la fin de son mandat. Et surtout, dites-moi comment le MCNC, le parti de Franklin Ndifor, avait pu l'investir comme candidat aux élections en 2018, alors qu'il n'était pas aux législatives de 2013 - et qu'il n'existait même pas à l'époque ! N'avait-il pas simplement récupéré des élus d'autres formations politiques ?
Au fait, je précise que ce sont ici des questions rhétoriques. C'est-à-dire que je ne veux pas de réponse. Je répète que le moindre commentaire d'un biyayiste sur cette page est bloqué instantanément ! Vous connaissez déjà le principe : ICI C'EST LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL !!! Je ne débattrai plus jamais avec vous, jusqu'à la chute de Biya. Dans un an ou dans mille, peu importe. Un homme qui a tous ses sens ne discute pas avec des cinglés qui défendent le NON-ETAT qu'est devenu le Cameroun ! Ce sont effectivement les mêmes vampires qui nous avaient promis que si on osait présenter la candidature de Maurice Kamto sous la bannière du MRC, elle serait automatiquement rejetée ! Et ce malgré les élus en notre sein ! Joseph Vest (l'analphabète qui a usurpé l'identité de son frère après le décès de ce dernier) nous en avait fait le serment à maintes reprises, par médias interposés.
C'est ainsi que, pour ne pas nourrir la polémique inventée de toutes pièces par les cobras et les pythons du RDPC, nous avons opté pour une voie a priori sans ambiguïté : l'investiture par un autre parti. Un parti dont le seul président légal, Anicet Ekane, était connu de tous, homologué par l'organe en charge des élections, et recevant de surcroît les fonds alloués au parti par le ministère de tutelle. Sauf que cela n'a pas suffi à stopper Satan dans sa course : les démons de Yaoundé n'ont pas hésité à nous fabriquer un golem en pleine nuit, mister Diabledonné Yebga, devenu en 24 heures président du Manidem, à la faveur d'un site internet grossièrement trafiqué.
Et malgré les arguments juridiques et les preuves infaillibles présentés par nos avocats au Conseil Constitutionnel, Clément Atangana, le militant de l'ADENSO - une association inutile spécialisée dans les motions de soutien envers Paul Biya -, s'est évertué à faire ce qu'il sait faire le mieux : DIRE LE NON-DROIT. Avec à chaque fois le même mot, " irrecevable ", collé à la bouche comme le zombie bien dressé qu'il est.
Conclusion, conclusion, conclusion, une seule conclusion s'impose.
Une seule solution.
ET CETTE SOLUTION SE TROUVE DANS LA RUE !
Vous aurez beau tourner cela dans tous les sens ; vous aurez beau vous rassurer comme vous pouvez ; vous aurez beau vous bercer d'illusions comme des mineurs naïfs qui ne retiennent rien des enchaînements récents, il n'existe désormais AUCUNE AUTRE ISSUE !
Ne perdez pas votre temps à espérer en Tchiroma, en Bello, en Tom Cruise ou en je ne sais quel Superman insolite, apparu miraculeusement deux mois avant les élections. Il n'y aura pas d'élection en octobre, mais une LECTURE DE SCRIPT !!! Et le seul rôle qui vous est réservé dans ce lugubre court-métrage sera celui de FIGURANTS ! Alors soyez pragmatiques : économisez votre énergie dès maintenant pour la seule chose vraiment utile. Je vous répète que des gens sont allés aussi loin dans le banditisme d'État pour anéantir leur challenger le plus dangereux n'auront aucun remord à broyer vos micro-candidats qui ne disposent ni d'assise nationale véritable en dehors de leurs fiefs respectifs, ni de la capacité humaine, matérielle et logistique pour surveiller les 26-29 000 bureaux de votes sur l'ensemble du territoire. CESSEZ DE RÊVER !
Et je ne parle même pas du fait que Monsieur Girouette en qui vous avez soudain mis vos espoirs ne dispose ni de programme politique connu, ni même de crédibilité réelle en tant qu'opposant... Et je ne crois pas une seule seconde en sa CAPACITÉ À REVENDIQUER ÉNERGIQUEMENT SA VICTOIRE éventuelle au soir du 12 octobre et à la défendre coûte que coûte, quitte à se mettre à dos l'armada milicienne du Gang de Malfrats Yaoundé, et à assumer les sempiternelles accusations de " subversion, tentative de déstabilisation, hostilité contre la patrie " etc.
ET DONC !
Dans les conditions actuelles de température et de pression, la seule chose qu'il faut réclamer à ces curieux " candidats ", la seule coalition que l'Histoire leur demande et recommande, c'est la COALITION DU RENONCEMENT ! En français facile, cela signifie que toute l'opposition - si tant est que c'est une opposition - doit illico presto BOYCOTTER CETTE ÉLECTION ABSOLUMENT UBUESQUE, et poser trois exigences préalables, en vue de l'assainissement du jeu politique au Cameroun :
- Primo, la DISSOLUTION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL,
- Secundo, la DISSOLUTION D'ELECAM
- Et tertio, la REMISE À ZÉRO DU JEU POLITIQUE.
Ainsi, l'on aurait droit à une nouvelle phase de dépôts de candidatures, et à un processus dorénavant encadré par des organes d'arbitrage où règne LA MIXITÉ : c'est-à-dire que le CC et Elecam seraient désormais composés de membres issus des différentes chapelles politiques du pays les plus en vogue, ainsi que de personnalités de la société civile, à la probité morale éprouvée.
Voilà la chose à faire ; et voilà en parallèle ce que le peuple qui descend dans la rue doit exiger.
Il n'y a tout bonnement pas d'autre choix ; pas d'autre chemin que ces deux chemins-là. L'un comme l'autre, ou, mieux, les deux à la fois. C'est ce qu'on appelle un IMPÉRATIF CATÉGORIQUE !
Mais si vous restez téméraires dans le déni et continuez d'espérer en l'élection, si vous pensez réellement gagner, même après le lamentable spectacle des 4 et 4 août, alors je vous le dis tout de suite : IL Y A QUELQUE CHOSE QUI CLOCHE !
C'est proprement de la folie que de courir vers une voie sans issue ; surtout quand on a eu toutes les preuves du monde que c'est une voie sans issue. C'est même plus que la folie ; c'est un autre mot qui rime avec "riz".
EN BREF :
Notre objectif est tout simple : nous voulons chasser à gros coups de pieds aux fesses la horde de voyous qui hantent Étoudi depuis 43 ans. Et la bonne nouvelle à notre problème, c'est qu'il y a une solution. Mais la mauvaise nouvelle c'est que vous tardez à l'appliquer ! Vous tergiversez, vous procrastinez, vous fantasmez, vous rêvez, vous essayez de vous dérober… et vous foncez tête baissée vers la voie que l'ennemi lui-même vous a indiquée !
Dans les combats de boxe, l'adversaire couvre toujours sa tête ; car c'est là son principal point faible. Or ici, l'adversaire vous demande carrément de frapper sa tête. Ça ne vous paraît pas absurde ?
Ça veut dire que le point faible se trouve à ses pieds ; c'est aussi simple que ça ! Sur ce, vive la naïveté volontaire. En espérant que les patients en guérissent.
Et vive Léon Theiller, l'ancien membre du RDPC qui est toujours membre sans être membre, mais tout en étant membre, selon le théorème tribalo-sardinien d'Essomba-Owona-Meka-Ondoua.