Chers membres de notre noble communauté; L’heure n’est plus au silence. Elle n’est plus au doute. Elle est à la conscience. Elle est à l’engagement.
Le dernier virage vers la dignité.
Depuis trop longtemps, notre voix a été étouffée, notre dignité bafouée, nos espoirs suspendus à des promesses qui ne se réalisent jamais. Le Littoral, berceau de notre culture et de notre fierté, est aujourd’hui relégué dans les marges d’un pouvoir sourd à nos aspirations. Trop de postes ignorent notre mérite. Trop d’avenirs sont sacrifiés. Trop de rancœurs nous ont enfermés dans des cloisons identitaires.
Le Littoral n’est pas un décor, c’est un acteur du changement.
Notre région n’est pas seulement une terre de commerce ou d’économie, elle est une terre d’accueil, une terre de noblesse, où les peuples sont venus s’établir, coexister et prospérer. Cette richesse ne doit plus être retournée contre nous, mais mise au service de notre destin.
Ils ont utilisé nos différences comme des murs. Faisons-en des ponts.
Mais une brise nouvelle souffle sur le Cameroun.
Face au régime qui a divisé pour mieux régner, un espoir commun se dessine : celui d’un renouveau porté par un homme qui dépasse les clivages, qui incarne le changement par son courage, sa clarté et sa vision — Maurice Kamto, investi par le MANIDEM, notre propre voix politique de la maison SAWA.
Ce choix transcende les appartenances, il appelle à la grandeur. Il n’est pas question ici de Bamileké ou de Sawa, mais de Camerounais unis, conscients que seul le dépassement de nos blessures nous rendra libres.
Il ne s’agit plus d’ethnie, mais de justice, de courage et surtout de demain.
Chaque enfant, chaque mère, chaque père a un rôle à jouer dans cette aube nouvelle. Nous devons refuser les pièges du passé et choisir le chemin du progrès.
Notre unité est leur plus grande crainte. Faisons-en notre plus grande force.
Nous n’avons pas oublié… mais nous avons choisi d’avancer.
Le tribalisme ne nous protège pas,
il nous freine. Le repli ne nous préserve pas, il nous isole.
Il est temps de relever la tête, d’honorer nos ancêtres non pas par la colère, mais par la sagesse. Il est temps d’offrir à nos enfants un avenir où ils seront jugés par leur talent et leur cœur, non par leur ethnie.
Nous sommes héritiers d’une civilisation dont les rites et coutumes parlent à l’âme : le Ngondo, notre grande fête de l’eau, vient d’être consacré patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Ce n’est pas qu’un symbole, c’est une consécration de notre place dans l’Histoire, de notre beauté culturelle, de notre force spirituelle.
NGÀ MŌ SŌ NDÉ EH ?
Soutenir MANIDEM et Kamto, c’est affirmer haut et fort que les Sawa refusent désormais d’être des spectateurs impuissants. De la mer à la terre, les Sawa debout pour un Cameroun uni.
Nous sommes les bâtisseurs du futur. Ensemble.
En avant pour un Cameroun réconcilié.
En avant pour un Littoral respecté.
En avant pour notre dignité restaurée.
Que notre voix traverse les rivières et les forêts, qu’elle résonne de Kampo à Manfé : Nous sommes prêts.
“Quand les racines sont profondes, il n’y a aucune raison de craindre le vent.”
(Proverbe bantou)