Jean Crepin Nyamsi, fervent défenseur de la Fédération Camerounaise de football et son illustre président, l’icône incontestée Samuel Eto’o, est enfin sortie de sa réserve. L’enseignant s’est davantage illustré ces derniers mois par son talent de marketiste dans des Lives Facebook d’une pertinence dont lui seul a le secret.

Dans ces rendez-vous devenus cultes pour la race églisienne, Dr Nyamsi appelait vivement les "fidèles de Tsinga” à « s’abonner massivement sur les réseaux sociaux de FOURTEEN, et à acheter le maillot des Lions Indomptables pour la gloire du “pasteur”».

Hier soir, ce que l’on redoutait est enfin arrivé: le docteur marketiste de circonstance pour FOURTEEN s’est fondu en pleurs sur la toile, car entourloupé par ses partenaires qui d’après lui, refuseraient de respecter leurs engagements contractuels: la rétro commission.

Quand le deal tourne au vinaigre, le secret est dehors !

La sortie du Dr Jean Crepin Nyamsi indiquant une mise en demeure contre FOURTEEN du fait du non respect de ses engagements renseigne singulièrement sur deux éléments :

1- les actions de notre très estimé et respectable docteur n’étaient pas du bénévolat, il y avait un système de rente bien ficelé derrière.

2- FOURTEEN est un équipementier douteux, risqué et très dangereux pour l’image de nos prestigieux Lions: le Label Lions Indomptables est en Péril.

Si FOURTEEN avait respecté ses engagements vis-à-vis de son ambassadeur, on n’aurait jamais su qu’il y avait des deals monétaires entre le Docteur et la firme suisse. Le secret est aujourd’hui dehors du fait de la défaillance de FOURTEEN: toute chose qui questionne sur la pertinence et la crédibilité de l’équipementier, mais surtout inquiète quant-à la qualité et la fiabilité du contrat avec notre fédération.

Péril sur l’avenir des sélections nationales et la fédération !

Sauf à être dénué de toute LOGIQUE et objectivité comme les membres de la race églisienne, il est impossible de ne pas penser que « si FOURTEEN est incapable de payer moins de 10 mille euros à son partenaire commercial Crepin Nyamsi après plus de 6 mois, l’on est en droit de s’inquiéter pour la FECAFOOT et les Lions ». Au moment où les sélections nationales du Cameroun brillent par une grave insuffisance des équipements comme l’indiquent plusieurs sources en interne, cette affaire avec le Dr Crepin Nyamsi vient raviver les soupçons de la non fiabilité de FOURTEEN.

Un équipementier dont l’ombre de la moindre clause du contrat n’a jamais été révélée, un équipementier dont le contrat est venu perpétuer les manœuvres opaques d’une fédération réfractaires à la transparence et désavouée par ses propres membres.

Plus clairement, il est désormais et plus que jamais difficile de croire en l’idée selon laquelle le contrat entre la FECAFOOT et FOURTEEN pourrait garantir à nos sélections nationales le moindre avantage. L’opacité ambiante dans ce contrat, conjuguée à l’affaire Crepin Nyamsi, nous poussent à nous inquiéter sur la possibilité pour nos sélections nationales d’être habillées lors des prochaines échéances. Peut-être faut-il que l’Etat à travers le MINSEP s’apprête à acheter des maillots contrefaits dans nos marchés, en attendant que notre fédération soit sauvée par un autre exécutif.


Samuel Eto’o : un silence complice ?
FOURTEEN est l’équipementier des Lions Indomptables à travers un contrat signé avec la FECAFOOT. Le président de la FECAFOOT a pour allié fidèle, inconditionnel et officiel Jean Crepin Nyamsi, lequel dispose à son tour d’un contrat avec FOURTEEN pour la promotion de son image afin de susciter l’adhésion des camerounais à l’achat des équipements et autres gadgets de cet équipementier visiblement douteux. En faisant une petite triangulation entre FECAFOOT - FOURTEEN - CREPIN NYAMSI, il faut être de la race églisienne pour penser que le patron de la FECAFOOT n’était pas au courant du problème qui divise ses partenaires FOURTEEN et Crepin Nyamsi.

Mais qu’a fait l’icône pour résoudre ce malentendu (entre ses partenaires) qui déteint aujourd’hui sur l’image de notre football ? Son silence le rend-t-il complice de la tentative d’arnaque de son allié par son partenaire FOURTEEN ? Est-il derrière toutes ces manœuvres ? À chacun de se faire son idée.

Quoiqu’il en soit, il est clair que l’opacité autour du contrat qui lie la FECAFOOT à FOURTEEN destine notre football à un autre scandale après l’arnaque One All Sports. Cette affaire Crepin Nyamsi n’est que prémonitoire d’autres scandales avenirs entre l’équipementier et la fédération: quand deal va mal tourner, les secrets seront dehors, et nous serons là pour commenter, car c’est le travail qui nous a été donné par l’icône.