Je ne suis certes pas juriste, loin de moi la prétention d’enseigner le droit à qui que ce soit. Mais en tant que psychothérapeute, j’ai appris à repérer certains mécanismes mentaux qui, lorsqu’ils prennent le pas sur la rigueur intellectuelle, peuvent fausser notre lecture du réel.

La dernière sortie du Professeur Magloire Ondoua sur la Constitution me semble relever de ce que l’on appelle la dissonance cognitive.

La dissonance cognitive, pour faire simple, c’est ce malaise intérieur qu’une personne ressent lorsqu’il y a contradiction entre ce qu’elle pense (ou croit) profondément et ce qu’elle est obligée d’affirmer ou de défendre publiquement.
Face à cette tension, l’esprit humain cherche à réduire l’inconfort… parfois au prix de contorsions logiques surprenantes.

Dans le cas du Professeur Magloire Ondoua, nous assistons à une lecture partielle, partiale et à géométrie variable de la Constitution. Il s’agit d’un effort manifeste pour tordre le sens des textes, jusqu’à tenter d’imaginer l’existence d’une “loi électorale supra-constitutionnelle” – une aberration juridique dans un État censé respecter la hiérarchie des normes.

C’est exactement comme si un médecin, pour plaire au pouvoir en place, se mettait soudain à nier l’existence du cœur chez l’homme, juste parce que le gouvernement aurait décrété que seul le foie compte désormais.

Nous ne sommes pas dupes. Ces manœuvres ne visent qu’un objectif : faire croire que Maurice KAMTO ne pourra pas être candidat en 2025.

Je le redis avec clarté et assurance:
Ne vous laissez pas distraire. Maurice KAMTO sera bel et bien candidat en 2025.
Ni les tribunes en dissonance, ni les pirouettes juridiques ne changeront cette vérité.

Restons lucides. Restons mobilisés. Le peuple voit clair.