L’information a été révélée par la présidence de la République Angolaise, qui manifestement a manqué de tact sur cette affaire. Avant toute chose, il convient de rappeler à l’opinion internationale que l’ancien président de la République Gabonaise entre (2009-2023) était en résidence surveillée par son choix et pour sa propre sécurité. Tout le monde le sait que ce dernier était libre de ses mouvements. La sécurité postée devant sa résidence à la sablière était là, pour assurer sa sécurité.

Depuis le 30 Août 2023, Ali Bongo recevait des visites autant qu’il le souhaitait. C’est lui même qui ne voulait pas sortir du pays et les autorités l’ont sans cesse répété que « Ali Bongo Ondimba peut aller où il veut » la visite du président de l’Angola, par ailleurs président en exercice de l’union Africaine au Gabon a accéléré l’envie de l’ancien président de quitter son pays.

Mon commentaire toujours libre : l’Etat peut être emmené à faire des concessions républicaines et en rapport parfois avec le droit international pour apaiser les tensions. Ces concessions peuvent irriter l’opinion publique, mais la réalité est qu’on ne peut pas diriger un pays avec les émotions. Les enjeux sont parfois plus complexes qu’on ne peut le révéler. Oui le peuple réclame justice, mais personne n’a dit que justice ne sera pas rendue. Plusieurs exemples sont cités dans le monde ou des politiques sont allés en exile et ont été jugés et condamnés.

Mon opinion libre: La présidence de la République d’Angola a manqué de tact. Ce n’était pas à elle d’en parler. Elle sait que l’information est sensible au Gabon et que le gouvernement doit trouver le bon moment pour expliquer à la population pourquoi Ali est parti. « déjà parce qu’il était libre de ses mouvements depuis le 30 Août 2023 » Il faut qu’on apprenne à nous respecter entre nous en Afrique. Respecter la sensibilité d’une information d’un pays. Il n’échappe à personne que ce sujet est très délicat et sensible au Gabon. Le président João Lourenço n’apprécierait pas lui même qu’on vienne dans son pays et parler aussi autant de légèreté d’un sujet aussi sensible.