L'erreur que commettent tous ceux qui, à l'instar du Pr. Aba'a Oyono, défendent la candidature impossible (sous la bannière de son parti) du Juriste cosmoplanétaire, c'est d'être inapte à distinguer la protection de l'élu dont le mandat n'est pas impératif et les conditions d'éligibilité telles que définies par l'art.121.2 du Code électoral.

Dans le premier cas l'art.15 de la Constitution nous rappelle que l'élu ne peut être l'otage de son parti. Élu à l'origine sur un scrutin de liste (obligatoire) il devient un représentant du Peuple qui l'a élu et ne peut à cet effet, subir ni injonction de son parti et encore moins de ses électeurs. Après l'onction populaire, l'élu vote donc des lois et agit en son âme et conscience. C'est pour cette raison d'ailleurs que lorsqu'un élu démissionne ou est exclu de son parti, il garde son statut d'élu. J'en suis un témoin et un exemple vivant ( élu de 2013-2019).

À ce propos, il y a d'ailleurs un élu à Bafoussam, portant un nom qui "sonne" bien Camerounais, Lavoisier. C'est un nain, au propre comme au figuré. Tétanisé par la misère, avocat sans talent et sans clients, malgré son exclusion de son parti, demeure Conseiller municipal à Bafoussam 1er. Cet avocaton, coincé entre la Civilisation et la modernité, et qui est une honte absolue pour la très noble confrérie des avocats, m'avait jadis accusé de crime pour avoir tout simplement adhéré au MRC, alléguant au passage que le Professeur Kamto m'avait corrompu pour 10.000 cfa afin adhérer à son parti et que l'honorable Osih m'avait remis 50.000 CFA pour mes frais de caution aux Municipales. Quand on a atteint ce niveau de bassesse et de constipation mentale, on doit urgemment vous administrer une dyalise du cerveau. Cet individu qui pense avec sa panse, a, lors des Sénatoriales de 2023, marchandé et vendu toutes les voix des Conseillers de son ex-parti (pourtant majoritaire à Bafoussam) au RDPC, afin de permettre à ce dernier de rafler tous les sièges de Sénateurs, la famine rend vraiment trop bête. Quelle misère mon Dieu !Vous savez quoi! cet individu vient d'adhérer au parti du village pour maximiser, selon lui, les chances du frère du village d'être RECEVABLE dans sa malheureuse quête de candidature.
Hier il qualifiait de crime mon adhésion au MRC, aujourd'hui comment dois-je le qualifier à mon tour ?? La terre est vraiment sale.

Sur le second point l'article 121.2 du Code Électoral ne fait usage à aucun moment de la formule "avoir des élus" pour remplir valablement les conditions de se porter candidat à l'élection présidentielle, le Code électoral dit je cite: "le candidat doit être investi par un parti REPRÉSENTÉ" soit à l'assemblée nationale, au Sénat ou dans un conseil élu (Région ou Commune). Pour les eunuques de la pensée, les profanes, les talibans et les analphabètes, ces termes sont sûrement synonymes. Que nenni! Mais pour un juriste, même moyen, la ÊTRE REPRÉSENTÉ renvoie aux élections et non à une adhésion à un parti. Qui, à part les Talibans zombifiés, peut penser un seul instant qu'on obtient des élus en boycottant ou en priant pour qu'une formation lambda exclut ou pousse à la démission l'un de ses membres et par là le récupérer ?

Nous sommes là en pleine psychiatrie. Si par ailleurs l'art. 15 de la Constitution relative au mandat impératif venait à être dévoyé comme l'insinuent les eunuques d'Odza, cela reviendrait à dire que si tous les élus SDF de 2020 par exemple démissionnaient de leur mouvement avant octobre, ce parti n'aurait plus le droit de présenter un candidat à l'élection présidentielle. De la vraie hérésie juridique.

Du coup il ne reste plus au mouvement APAR, qui n'a encore pris part à aucune élection, que le droit d'aller investir un candidat en allant tout bêtement recycler quelques élus exclus de part et d'autres sur le territoire national.

Monsieur Clément Atangana, recevez mes salutations distinguées. IRRECEVABLE n'est ce pas ! Tout en bas les inepties que font valoir les Talibans, on dirait du Jean Miché… le talent en moins.