La député française Amal Amélia Lakrafi revient sur son émouvant séjour au Cameroun

Je suis heureuse d’avoir pu retourner au Cameroun à la rencontre de nos compatriotes de Yaoundé et de Douala. Je veux en premier lieu saluer l’énorme travail réalisé par l’ensemble des équipes de l’Ambassade de France et des services consulaires de Yaoundé et de Douala pour consolider la relation France-Cameroun et accompagner, au plus près, les Français qui résident dans ce pays que j’affectionne tout particulièrement.

Cet engagement, je l’ai constaté dès mon arrivée à Yaoundé lors de ma participation aux ateliers de suivi du sommet Afrique-France qui s’est tenu à Montpellier au mois de septembre 2021. Organisé à l’Institut français du Cameroun, sous l’égide de l’Ambassade de France, cette journée de travail a mobilisé des jeunes camerounais mais aussi français, venus de tout le Cameroun, pour émettre des recommandations sur ce que devrait être le renouveau des liens qui unissent l’Afrique et la France.

Avec les parlementaires du groupe d’amitié Cameroun-France, qui m’ont fait l’honneur de me recevoir, nous avons évoqué la nécessité de contribuer, à notre niveau, au renforcement des liens entre le Cameroun et la France. Je les remercie d’avoir pointé le rôle important joué par l’Agence française de développement (AFD) en matière d’investissement dans des infrastructures essentiels au pays.

Comme à mon habitude, j’ai effectué une visite du lycée français de Yaoundé Fustel de Coulanges, au cours de laquelle j’ai eu l’occasion de rencontrer la communauté éducative mais aussi d’échanger avec les élèves du Conseil de la vie lycéenne sur les institutions françaises et les enjeux d’égalité femme homme.

J’ai également participé à un déjeuner de travail consacré aux difficultés et aux particularités de la vie de nos compatriotes au Cameroun avec des représentants de la communauté française, dont les Conseillers des Français de l’étranger, les présidents d’associations, le médecin chef du CMS et bien entendu Monsieur l’Ambassadeur, Monsieur le Premier conseiller et Monsieur le Consul adjoint. A la suite de ce temps d’échange, j’ai pu recevoir les Français qui le souhaitaient en rendez-vous individuel lors d’une permanence parlementaire.

J’ai par ailleurs organisé une réunion de travail avec les Conseillers du commerce extérieur de la France avec lesquels nous avons pu échanger sur les moyens de dynamiser les relations économiques entre la France et le Cameroun.

J’ai enfin participé à l’inauguration de la très belle exposition La route des chefferies dont les oeuvres seront transférés au Musée du quai Branly-Jacques Chirac durant la grande exposition sur le Cameroun qui y sera organisée à partir du 5 avril 2022.

Après Yaoundé la capitale administrative, je me suis rendue à Douala, la capitale économique du Cameroun où j’ai une nouvelle fois été admirablement bien accueillie par M. le Consul général de France Stéphane Catta, ainsi que par mon ami Kingue Bapeck, président de l’UFE Cameroun. Comme à Yaoundé, j’y ai effectué un programme très dense au cours duquel j’ai constaté la vitalité de la communauté française sur place notamment sur le plan entrepreneurial.
J’ai visité le Campus Jacky Felly Nafack institute of tehnology, plus connu sous le signe JFN-IT, nouvel établissement d’enseignement supérieur privé qui vient de voir le jour en plein cœur de la ville de Douala. C’est un élément important de l’offre de formation et de professionnalisation au Cameroun, auquel a directement contribué un Français, Laurent Kaczmarek et qui dispose d’un partenariat très étroit avec le pôle Léonard de Vinci-La Défense

La vie culturelle au Cameroun et à Daoula est particulièrement riche et j’ai pu rencontrer plusieurs acteurs clés du secteur, avec le directeur de l’antenne locale de l’Institut français du Cameroun, autour d’un diner de travail.

J’ai par ailleurs participé à plusieurs séquences relatives à la vitalité des liens économiques entre la France et le Cameroun avec notamment une réunion de travail avec la directrice régionale de Business France Gouenaelle Buffard, la visite du Carrefour de Douala et de boutiques du Grand Mall tenues par des Français, une rencontre avec les Conseillers du commerce extérieur de la France, ainsi qu’une réunion avec des entrepreneurs français pour faire un point sur le dispositif Choose Africa Resilience piloté par Proparco.

J’ai également participé à un déjeuner de travail avec les représentants associatifs, les agents du consulat général de France, les élus consulaires et le directeur de Cameroun Assistance sur les difficultés sociales et de prise en charge de certains de nos compatriotes, avant d’organiser une nouvelle permanence parlementaire à destination des Français de Douala.
J’ai par ailleurs eu l’occasion de visiter le lycée français Dominique Savio, d’y rencontrer la direction et les équipes enseignantes, avant de poursuivre sur un échange avec les élèves de terminale sur le thème de la lutte contre les violences conjugales et la place des femmes en politique et dans le monde économique.
En clôture de ce séjour à Douala, j’ai rencontré les responsables de l’association Douala Accueil du réseau Fiafe, toujours aussi actives sur le terrain pour créer du lien entre les Français.