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Opinions of Monday, 18 October 2021

Auteur: www.camerounweb.com

Drame de Buea : Rene Sadi rattrapé par son passé peu élogieux

Rene Sadi rattrapé par son passé peu élogieux Rene Sadi rattrapé par son passé peu élogieux

Le communiqué du ministre de la communication publié quelques heures après le drame de Buea pour recadrer les journalistes passe mal sur les réseaux sociaux. La bloggeuses Arlette Framboise Doumbe Ding estime que le ministre Emmanuel René Sadi qui appelle les journalistes au professionnalisme a perdu toute légitimité car lui-même aurait commis dans un passé récent, les dérives qu’il reproche aujourd’hui aux hommes de médias.

Dans un communiqué paru la semaine dernière, relatif au tragique décès d'une fillette à Buea suite au tir à balle réelle d'un soldat manifestement irresponsable, le Mincom René Emmanuel Sadi s'est inquiété du manque de professionnalisme de certains journalistes qui selon lui travestissent la vérité sur ce drame dans le but de provoquer un soulèvement populaire.

Soit. Mais on se demande quand-même pourquoi un ministre qui se montre tant sensible au professionnalisme et à la vérité a-t-il pu lui-même travestir la vérité en mentant publiquement que Maurice Kamto était impliqué dans la casse des ambassades ?

Et même après que la justice française ait donné son verdict par rapport à cette affaire des casses d'ambassades, le ministre Sadi avait-il présenté ses excuses aux Camerounais qu'il avait induit en erreur par manque de professionnalisme ? A-t-il jamais eu l'honnêteté et l'élégance qui caractérise les hommes respectables de présenter des excuses à Monsieur Maurice Kamto qu'il avait diffamé par manque de professionnalisme et que la justice Française avait blanchi après ses enquêtes ?

Pour terminer, je propose au mincom de méditer cette pensée de Michèle Campo : « Tant que le mensonge demeure dans nos cœurs, il ne sera pas facile de construire un monde meilleur. »

Si notre propre cour est sale, pourquoi voudrions-nous que le voisin balaie le sien Monsieur le Ministre ?
Balayons déjà notre propre cour avant de juger la cour du voisin