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Opinions of Jeudi, 6 Septembre 2018

Auteur: Georges ATANGANA

Etoudi 2018: Paul Biya pris à son propre piège

La présidentielle se tiendra le 7 octobre 2018. La présidentielle se tiendra le 7 octobre 2018.

L’élection présidentielle se tiendra au Cameroun le 07 Octobre 2018. Pendant que les concurrents de Paul Biya sillonnent le pays pour présenter leurs programmes, ce grand-père multiplie les voyages à l’Étranger (Suisse et Chine) pour se soigner et mieux endetter les populations. Il a tellement méprisé ses propres militants qu’il n’a pas organisé un congrès pour se faire choisir comme leur candidat !

Très arrogant, il les a même contraints à cotiser de grosses sommes d’argent pour une escroquerie qu’il a baptisée plan humanitaire pour aider les victimes d’une guerre fratricide qu’il a déclenchée et entretient en Ambazonie. Les lourdes pertes en vies humaines ont dressé les forces armées contre les officiers jouisseurs assis dans leurs bureaux climatisés de Yaoundé et une mutinerie généralisée n’est plus à écarter. Tous ceux qui se sont levés contre lui, depuis 36 ans, ont été emprisonnés ou tués, corrompus ou sont partis en exil. Pour menacer davantage le peuple il vient de recruter 5000 policiers pour massacrer ceux qui oseront l’empêcher de gagner par la fraude électorale, comme à son habitude. Il ne bat même pas la campagne électorale, tellement il est assuré de remporter la victoire par la tricherie. Tous les hommes de bonne volonté, hors du Cameroun, peuvent aider, même par pitié, ce peuple martyrisé en publiant les manœuvres criminelles qui visent à sacrifier une nation et sa jeunesse. C’est aussi un devoir de patriotisme de soutenir le peuple, pour ceux des Camerounais qui ont la chance de vivre hors de ce pays que des monstres égoïstes et voleurs font sombrer tous les jours.

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La vie quotidienne des Camerounais a été transformée en enfer par 36 ans d’une dictature qui, tout en pillant les richesses du pays, a corrompu et tribalisé toute la société. La manipulation et la censure des médias ont maintenu les citoyens dans les ténèbres jusqu’à l’avènement des réseaux sociaux qui révèlent actuellement le bilan catastrophique du régime qui veut conserver les postes et prolonger la misère du peuple. La seule arme dont dispose le rassemblement des voleurs est la fraude électorale qui peut être vaincue ou réduite à sa plus simple expression. Voici une revue des techniques de tricherie électorale mises en place depuis des décennies par le tyran camerounais, accompagnées de contre-mesures.

Longtemps avant l’ouverture des bureaux de vote le sous-préfet et les chefs traditionnels rencontrent les représentants désignés par les candidats et tentent de leur verser de grosses sommes d’argent ou menacent de les assassiner en cas de refus. La seule riposte consiste à publier dans les réseaux sociaux ces offres, filmer et dénoncer publiquement ces manœuvres, en alertant le maximum de citoyens.
Une disposition du code électoral conçu par les voleurs au pouvoir prévoit que le seul procès-verbal de résultats pouvant être accepté et validé par le conseil constitutionnel nommé par le vieux dictateur est le document fabriqué par ELECAM (ÉLECTIONS CAMEROUN). Pour contrecarrer cette falsification des vrais résultats les populations peuvent assiéger les bureaux de vote, exiger l’imposition des empreintes digitales des représentants des candidats et publier immédiatement, par Internet (application V.P.N) et le téléphone, les chiffres sortis du dépouillement.

Les tricheurs du Rassemblement Des Pilleurs du Cameroun (R.D.P.C) ont prévu la coupure d’Internet pour faire durer l’attente devant déboucher sur la publication des résultats définitifs. Cette période permet de « corriger », confectionner des résultats conduisant à la victoire de Paul Biya. Il faut les prendre de vitesse, même si c’est « illégal » et publier, en direction des ambassades accréditées à Yaoundé et de nombreux médias, les vrais résultats livrés par les urnes. L’application V.P.N permet de contourner la coupure d’Internet.

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Les agents d’ELECAM doivent être sensibilisés par les populations, dans leurs domiciles, sur les conséquences de leur participation au détournement de la volonté populaire. Ils habitent les villages et les quartiers des villes et n’échapperont pas à la colère des populations en cas de vol électoral. Les hommes en tenue devront également être prévenus de la même façon car la ré-election frauduleuse du dictateur aggravera la faillite de l’État et leurs salaires ne seront plus garantis. En repérant, en espionnant, identifiant et sensibilisant les sous-préfets, les agents d’ELECAM et les membres du Conseil Constitutionnel à travers le téléphone et les réseaux sociaux, on leur fera mesurer les risques qu’ils courent, eux et leurs familles, s’ils contribuent au maintien au pouvoir du vieux gangster responsable de la pauvreté extrême de la plupart des Camerounais. Le coup d’État électoral pourra-t-il être géré sans éviter les affrontements entre les troupes déjà démoralisées et les populations excédées par les pillages et la pauvreté généralisée?