Séjour en Suisse: la délégation de Paul Biya dépense 24 millions par jour

Le dirigeant camerounais « immortel pour la vie » Paul Biya "est à nouveau cloîtré dans sa suite présidentielle de l'Hôtel Intercontinental de Genève, tandis que certains militants de la diaspora souhaitent prendre d'assaut cette forteresse de luxe imprenable.

A ce stade, nous devons nous demander si M. Paul Biya est ou non un réceptionniste à l'hôtel Intercontinental cinq étoiles à Genève pour les façons dont l'hôtel se pli en quatre arrière pour accueillir ce tyran, et ce faisant, écrasant les voix croissantes de la diaspora camerounaise et d'un pays glissant dans la violence et le chaos.

Le CL2P comprend que le Président Biya, qui passe habituellement de longues périodes hors du pays, voyage normalement avec une délégation d'une cinquantaine de personnes.

Pour une telle délégation, 24 millions de FCFA [48 500 $] seraient dépensés pour la nuitée. On estime que M. Biya a dépensé 182 millions de dollars US en voyages à l'étranger jusqu'à présent. Chez nous, cependant, le Camerounais moyen vit en dessous du seuil d'un dollar par jour et plus de la moitié des 20 millions d'habitants du pays n'ont pas accès à l'eau potable, à l'énergie et à des soins de santé adéquats.

Le fait que Paul Biya, président du Cameroun, réside à Genève est une insulte à notre pays et à tous les Camerounais.

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Comment se portent les autres chefs d'État qui restent à la maison et travaillent pendant les vacances ? Plutôt que de gaspiller les ressources camerounaises dans des hôtels coûteux à l'étranger, pourquoi Paul Biya ne reste-t-il pas chez lui et ne fait-il pas le travail pour lequel il a été élu, en commençant par la construction d'infrastructures touristiques camerounaises pour donner du travail aux Camerounais ordinaires ?

En ce sens, le propriétaire de l'hôtel est un complice volontaire des armes d'honneur les plus choquantes et les plus méprisantes faites par un despote prétendument élu par le peuple dont il dit qu'il demandera les votes le 7 octobre, lors de la énième parodie de l'élection présidentielle, dont le résultat est évidemment déjà connu d'avance.

« Va parler, je n'ai même pas besoin de mener une campagne », semble nous dire Paul Biya.
« MI BO MA MA DJE ». (« Que pouvez-vous faire? » Il répète de tout cœur dans sa langue maternelle Bulu).

Cher Monsieur, de l'apogée de votre toute-puissance et de votre grand âge (86 ans), n'oubliez jamais que tout a un temps sur cette terre merveilleuse des hommes.
Comme beaucoup d'entre nous, le vôtre est aussi compté.