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Opinions of Mercredi, 11 Juillet 2018

Auteur: Ndzana Seme

Descente dans un village Beti en 2018 après 36 ans de règne de Biya

Paul Biya a convoqué le corps électoral pour la présidentielle d'octobre 2018 Paul Biya a convoqué le corps électoral pour la présidentielle d'octobre 2018

Biya a tellement mangé leurs cerveaux que les beti et bulu ne voient plus les huttes croulantes de terre battue de leurs villages plus pauvres qu'en 1910.
Réduits en parasites greffés sur l'État et en mendiants et prostitués courant derrière les «élites» nommées par décrets présidentiels, ils ne réalisent pas qu'ils sont les plus grands perdants du gouvernement néocolonial de leur «frère d'Étoudi».

Ils ne comprennent pas que c'est eux qui devaient les premiers, avant les anglophones, résister à ce régime qui n'a fait que les appauvrir.
Ils ne comprennent pas qu'ils doivent défendre leurs droits par la force populaire et par tous les moyens, afin de devenir comme leurs cousins voisins de la Guinée équatoriale, qu'ils méprisaient encore hier comme les plus pauvres.

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Mais au contraire, réduits en chiens de chasse génocidaires du «pouvoir beti», ils répètent à longueur de journée, comme des perroquets, les appels au génocide contre les «terroristes... biafrais» anglophones, inconscients qu'ils vouent par là aussi leurs frères et soeurs beti-bulu anglophones au génocide.
Et demain, quand éclatera la guerre civile, que Paul Biya organise depuis deux ans par tous les moyens, ce sont eux qui seront les principaux sacrifices de sang offerts au Nnom-Ngui.

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Ils peuvent éviter au Cameroun la guerre civile, en descendant dans la rue et un organisant la résistance, pour faire tomber les ennemis de tous: Paul Biya et son régime de malédiction