Sports Features of Tuesday, 11 October 2016

Source: Le Quotidien de l'Economie

Peur sur l'organisation de la CAN 2016

Photo d'archives utilisée à titre d'illustration Photo d'archives utilisée à titre d'illustration

Les énièmes heurts sur les stades annexes à l’Omnisport n’envoient pas de bons signaux. « Le Quotidien de l’économie » indiquait déjà dans un article paru le 30 septembre dernier qu’il y a matière à s’inquiéter au sujet des infrastructures de la CAN que le Cameroun doit abriter en novembre prochain.

#StadeMunicipal Et pour cause, La dixième session du comité national de préparation des coupes d’Afrique des nations de football 2016 et 2019 (Comip-CAN), tenue le mercredi 28 septembre dans les services du Premier ministre, a martelé que rien n’est prêt. Pour les travaux de mise à niveau des infrastructures sportives, le ministre des Sports, Bidoung Mkpatt a reconnu que « les travaux sur le stade [Ahmadou Ahidjo] qui va abriter la cérémonie d’ouverture restent importants ». Taux d’avancement global : 86%. Si la pelouse est prête, le reste est « en cours d’achèvement ».

Le stade de Limbe  présente le même état d’avancement des travaux, avec des satisfactions et des retards. Les travaux de l’aire de jeu du stade municipal de Limbe, destiné à l’entraînement, « ont connu quelques problèmes et le repiquage est en cours », avait avoué Bidoung Mkpatt. Quant aux travaux de réhabilitation des voies d’accès aux infrastructures sportives, hôtelières et hospitalières, le ministre en charge du Développement urbain, Jean Claude Mbwentchou a joué la carte de la vérité en déclarant qu’ils n’ont pas démarré. Ainsi, le stade Molyko à Buea ne dispose pas de parkings et son esplanade n’est pas aménagée.

Le stade municipal de Buea town ne dispose que d’une seule voie carrossable. L’accès principal à l’hôtel Atlantic beach n’est pas aménagé, de même que celui du stade d’entrainement CDC à Middle farm. Les voies d’accès aux différents hôpitaux n’ont pas été réhabilitées.

Des projets de contrat existent pour ces travaux qui attendent l’accord du secrétaire général de la présidence de la République depuis le 12 août. Le volet hébergement n’est pas plus rassurant, notamment à Limbe et Buea dont les hôtels nécessitent une bonne mise à niveau.