Vous-êtes ici: AccueilOpinionsActualités2017 08 05Article 418006

Opinions of Saturday, 5 August 2017

Auteur: Boris Bertolt

Voici où Paul Biya mène le pays par sa négligence

Paum Biya doit agir et tapper du point sur la table Paum Biya doit agir et tapper du point sur la table

Les gars détournent des centaines de milliards comme un jeu, Paul Biya laisse et après certains voient le complot. Quand patriotisme vire au fanatisme. Une CAN ce ne sont pas seulement les stades pour une compétition, mais des pelouses pour les entraînements, des routes, des hôtels, des restaurants. Des villes propres. Voilà un pays où la communauté urbaine n'arrive pas à ramasser les ordures en pleine capitale. Yaoundé est devenue une poubelle. Le transport public est désordonné.

Voilà un pays où des gens font des surfacturations de 200 milliards fcfa sur des projets. Qui va rembourser cet argent? Où allons-nous trouver l'argent pour les infrastructures de la CAN. Nous sommes victimes de nos propres turpitudes. Nos stades coûtent deux fois plus chères que ceux réalisés ailleurs. Non il est temps de regarder la vérité en face, d'assumer notre mauvaise gouvernance et l'incompétence du gouvernement yang.

Monsieur le président depuis octobre 2016 je vous ai prévenu que le gouvernement actuel allait nous conduire vers une impasse. Après avoir mal géré la catastrophe d'Eseka, ce gouvernement a créé chez les anglophones le désir de sécession. Aujourd'hui même la CAN qui pouvait faire notre fierté est compromise. Votre mutisme, votre attentisme et votre incapacité à taper du poing sur la table ont fait le nid de notre échec.

Dans un pays où les jeunes sont au chômage ou l'économie est au ralenti, comment comprendre que ces voyous font fabriquer le matériel à l'extérieur. En Italie, Turquie. Des pays économiquement plus développés et où le taux de chômage est moins important que chez nous. La CAN Est aussi un enjeu économique pour les entreprises et l'emploi. Donc non content de voler notre argent, ces gens créent la pauvreté et le chômage. Voilà la situation du pays.
Ainsi va la République.