Université de Dschang : le doyen Jean Gatsi accusé de fraudes massives

Après la publication des résultats à l'Université, les étudiants peuvent faire des réclamations pour se plaindre soit de la non-publication de leurs notes, soit d'une erreur sur certaines notes (notes de TD ou CC), . Certains étudiants vont même jusqu'à contester la note obtenue en estimant qu'elle ne correspond pas à leur travail.

Avant l'arrivée du doyen Jean Gatsi à la tête de la FSJP de l'Université de Dschang, ces réclamations étaient déposées au niveau des chefs de bureau des niveaux d'études. Depuis son arrivée, c'est dans son cabinet qu'elles doivent être déposées.

Pourquoi ? Parce qu'il y 'a là surtout une bonne opportunité de sélection des proies parmi les étudiantes. Et ce n'est pas le pire. Avant, ces réclamations étaient traitées - ce qui est conforme à la loi -par le jury ayant délibéré sur les examens du niveau considéré. Mais les choses ont changé depuis son arrivée.

Pour les examens du 1er semestre de cette année particulièrement, le Pr Jean Gatsi les a traité seul dans son bureau, de manière arbitraire, sans que les vérifications qui s'imposent soient faites. Alors corruption, favoritisme, tout y passe.

Le temps de faire cette basse besogne, les résultats des requêtes tardent à être publiés, au grand dam des étudiants qui ont besoin d'être fixés sur leur sort quant aux matières sur lesquelles ils devront recomposer au rattrapage.

Par précaution, les étudiants se trouvent obligés de recomposer même les matières ayant fait l'objet des requêtes, et ce n'est finalement qu'après que les résultats desdites requêtes sont publiées. Quelle incohérence !

Entre temps, l'agrégé international a pris le soin de convoquer par téléphone quelques jeunes enseignants de son école ou craintifs pour formaliser l'affaire, afin de donner l'apparence de quelque chose qui a été fait par un jury. La suite, c'est un capharnaüm indescriptible.

Ces manigances sont bien connues, et dans tout ça, l'individu nargue tout le monde en prétendant avoir le soutien des plus hauts responsables de la République. Comme quoi, il peut faire ce qu'il veut, personne ne va l'inquiéter.