La puberté politique, c'est lorsqu'un acteur politique manque de maturité et de stabilité émotionnelle, ce qui le pousse à réagir de manière impulsive et hâtive, tant dans ses propos que dans ses actions. Il a du mal à maîtriser ses émotions et à prendre des décisions réfléchies. Bref, il est toujours trop excité.

La puberté politique est un phénomène qui peut affecter n'importe quel acteur politique, quel que soit son niveau d'expérience ou de responsabilité. La puberté politique peut être normale (un individu qui vient de découvrir la politique) ou pathologique (un ancien dans la politique qui souffre d'une puberté tardive ou chronique).

A retenir…

La politique, c’est la froideur, la résilience, la réserve et la patience.
Les actions politiques sont des investissements. Voilà pourquoi on appelle les professionnels de la politique des entrepreneurs politiques.

En tant qu'investissements, ces actions nécessitent un capital conséquent (des sympathisants, des moyens logistiques et financiers, un réseau relationnel, l’aura et la notoriété…) et une stratégie de production des bénéfices (victoire sur le camp d’en face).

Ces deux exigences passent généralement par le marketing, c'est-à-dire la séduction des acheteurs des offres politiques (ce que l'homme politique ou son bloc propose) pour obtenir l'adhésion des acheteurs de ces offres à savoir les populations / électeurs.

Question…

Est-ce qu'un pubert politique peut alors bien conduire une action politique ? Non! Un homme régulièrement excité ne peut pas facilement gérer un projet politique, car il faut la froideur, la résilience, la réserve et la patience.
Le sang-froid ! C’est très fondamental.