Opinions of Thursday, 5 June 2025

Auteur: Bruno Bidjang

'Tu t’es trompée d’adversaire': Bruno Bidjang gifle copieusement 'la Coach Blonde'

Hier, j’ai effectivement publié deux messages sur cette page Facebook. À aucun moment ton nom n’a été mentionné. Jamais! Mais il faut croire que tu t’es reconnue. Tu t’es sentie visée. Tu m’as écrit, avec une colère à peine voilée, comme si tu avais reçu un coup direct.

Alors soyons clairs : Si tu t’es sentie concernée, c’est peut-être parce que la vérité pique. Mais puisque tu veux engager un échange public, allons-y. Je vais te répondre en cinq points.

I. Non, je ne suis pas neutre. Et toi non plus.

Tu me reproches un manque de neutralité, comme si c’était une trahison professionnelle. Tu cites la déontologie journalistique comme une leçon de morale. Mais tu oublies une chose : la neutralité absolue n’existe pas. Aucun journaliste n’est neutre. Je dis bien Aucun!

Il y a toujours un choix, une ligne éditoriale , un point de vue. Et moi, je choisis de défendre les jeunes qui osent, qui se battent, qui s’élèvent malgré les obstacles. Face à ta campagne de calomnie contre le couple Nbienou, je prends position. Et j’assume.
Parce que oui, je suis journaliste. Mais je suis aussi un homme debout, avec des valeurs et une vision.

II. Tu veux parler des médias que je dirige ? Parlons-en.

Tu oses dire que les médias que je dirige « ne sont même pas regardés à Yaoundé ». Mais il y a moins de deux ans si mes souvenirs sont exactes, tu étais toi-même invitée sur nos antennes, dans une émission animée par Raoul Christophe Bia. Tu étais toute fière, exposée, valorisée. Tu te souviens ?

Tu parles de notoriété, mais le Groupe L’Anecdote existe depuis 1996. Il a traversé les tempêtes, résisté aux crises, et il est toujours debout. Pendant que tu distribues des sarcasmes sur Facebook, nous, on travaille. Et moi, j’en suis fier. Fier de diriger ce groupe dans la tempête, pendant que d’autres comme toi espéraient notre chute.

III. Ton discours sur Forbes : tu m’as donné raison.

Tu croyais me ridiculiser avec Forbes ? C’est raté.
Tu as plutôt confirmée mot pour mot ce que je disais : Forbes, c’est payant. Forbes, c’est un business.
Et toi, au lieu de réfuter, tu l’as reconnue. Tu as dévoilée et reconnue la mécanique.

Résultat ? Tu as donnée de la force à mes propos.
Tu as enterrée le mythe de la méritocratie sur lequel tu voulais t’appuyer. Merci pour la démonstration involontaire.

IV. Transparence à géométrie variable.

Tu exiges la vérité du couple Nbienou. Mais tu refuses de l’appliquer à ton propre entourage. Tu es directrice marketing d’un artiste que personne ne peut situer :
Pas d’albums marquants, pas de tournées identifiables, pas de chiffres publics. Et pourtant, il roule dans des voitures de luxe, exhibe des marques de prestige. Aucune trace, aucun justificatif. Rien.

Mais là, curieusement, tu ne poses pas de questions.
Tu protèges ce flou artistique, parce que ça t’arrange. Ou peut-être parce que c’est ce même flou qui t’a permis de t’exiler au Canada. Tu veux la transparence ? Commence par ton propre camp.

V. Oui, je suis passionné. Et je le resterai.

Tu me reproches d’être trop engagé, trop émotionnel, trop vivant. Mais je préfère être passionné que tiède. Je préfère être sur le terrain, avec ceux qui luttent, que spectateur amer derrière un clavier.

Je ne défends pas des saints. Je défends des battants. Ceux qui prennent des risques, qui échouent parfois, mais qui avancent. Et quand je vois des jeunes essayer de construire, je les soutiens. Même si ça dérange les cyniques comme toi.

Conclusion : Coach Blonde, tu t’es piégée.

Tu voulais faire la maligne ? Tu as révélée tes contradictions. Tu dénonces avec suffisance, tu protèges ce qui t’arrange, tu attaques ce qui t’échappe.

Moi, je ne suis pas parfait. Mais je suis cohérent, debout, et du côté des bâtisseurs. Et pendant que tu brilles avec le feu des autres…

Moi, je suis le feu.