J'apprends que même sans avoir fait des vérifications, certains se seraient plaint de ce que le "journaliste Bamileke" Rodrigues Tongue soutiendrait le Pr Maurice Kamto.

Mais avant de te plaindre de ce que le Bamileke Tongue soutient Kamto, il faut déjà te plaindre de ce que le Beti Charles Ndongo soutient Paul Biya. Il faut même interroger l'impunité avec laquelle Charles Ndongo a fait de la télévision nationale, financée par l'argent public, un tam-tam dédié à Paul Biya le frère du village.

Tant que c'est un frère du village qui soutient Paul Biya y compris en détournant la télévision nationale pour cette cause, il n'y a pas de problème. Le problème c'est seulement quand un Bamileke soutient Kamto ?

Les Camerounais ont longtemps tolérés ces pratiques délétères et malheureusement , certains ont eu la naïveté de croire que c'était un droit acquis et qu'ils avaient le droit de faire ce que l'autre n'a pas le droit de faire . Cette conception de la vie découle d'une mentalité foncièrement rétrograde, sauvage et anti patriotique.

La modernité à laquelle nous aspirons tous appelle à un changement de comportement. Plutôt que de nourrir les divisions ethniques qui font du Cameroun la risée du monde, unissions nos réflexions pour bâtir un Cameroun où chaque citoyen sera jugé non pas par son origine ethnique, mais par sa contribution au progrès collectif

Mais réveillez vous enfin !

La médiocrité n'est pas une perspective pour notre nation. Il est temps de briser ce cycle toxique, de biser cette façon rétrograde d'envisager le Cameroun pour passer à l'élévation des esprits en vu de bâtir un Cameroun plus intégré. C'est le sens de mon combat contre le tribalisme et les pratiques rétrogrades. Rejetons tous ensemble les divisions qui corrodent le vivre ensemble.

L'appartenance à une ethnie ne confère aucun droit supplémentaire. Aucun groupe ethnique ne devrait faire ce qu'il croit interdit à l'autre groupe. C'est ce que nous enseigne le sens républicain et que nous partageons largement.

Camerounaises et Camerounais de tous les coins du triangle national, soutenez qui vous voulez. Sentez vous libres. Vous n'avez de comptes à rendre à personne. Vous êtes les seuls maîtres de votre conscience. Le temps du "sissia" tribaliste est terminé.