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Opinions of Saturday, 1 July 2023

Auteur: Boris Bertolt

Sangmelima : mafia, abus d'autorité et de pouvoir, intimidations et menaces des élites qui s’accaparent les terres des populations

Plusieurs cadres de l'administration publique épinglés Plusieurs cadres de l'administration publique épinglés

En 2014 des imposteurs (soit disant représentant des villages Otoakam et Meyo) soutenus et accompagnés par André Noël Essian (ex maire de Sangmelima), Damien Owono et autres, sont entrés dans la forêt de LOBOYAT avec des engins en détruisant les plantations et cultures des villageois sans au préalable leur faire part d'un quelconque projet de construction du marché moderne de Sangmelima.

N'ayant aucun document administratif pour la réalisation de ce projet, ils ont fabriqué et monté en toutes pièces, des commissions d'évaluation des dégâts que les différents Services devant intervenir (Ministère de l'habitat, Minader, Mintp etc) n'ont jusqu'ici retrouvé aucune trace légale dans les différentes délégations départementales.

Après plusieurs requêtes auprès des autorités administratives de cette époque (Préfet,Sous-préfet et Maire de la commune), les populations ne reçoivent que des intimidations et menaces.

Ce fut le cas récemment à la demande de SAÏDOUNA (actuel sous-préfet de Sangmelima) de mettre des jeunes en cellule à la Brigade ter de Bissono où ils ont passés 5 jours. Leur seul crime est d’avoir demandé la transparence dans la gestion du processus d'expropriation. Donc, l'ancien exécutif communal et les administrateurs territoriaux de 2014 à 2019 ont pris les terres et les ont vendu à l'État sans que les riverains et autochtones ne soient indemnisés jusqu'à ce jour.

Les populations ont introduit les demandes d'établissement des titres fonciers par ailleurs, mais une fois de plus, tous les dossiers ont disparu y compris les multiples requêtes introduites à propos.

Le marché moderne de Sangmelima est déjà construit aujourd'hui sur un terrain vaste d'environ 20 hectares mais les bornes placées pas ces mafieux débordent les 50 hectares. Comme ci celà ne suffisait pas, le site qui doit abriter les locaux de la Faculté de Médecine est étendu sur plus de 20hectares de terrain, le site qui doit abriter l'extension de la prison de Sangmelima est presque sur 30hectares de terrain. Les autochtones ne comprennent plus rien.