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Opinions of Mercredi, 13 Septembre 2017

Auteur: Patrice Nouma

Révélations sur l'assassinat de l’Adjudant-chef Menanga Ahanda (Act 3)

Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean Claude Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean Claude

A ce jour la famille (presque 5 années se sont écoulées) n’a reçu ni le bulletin médical, ni le certificat du genre de mort, ni le procès-verbal d’enquête établi suite à l’assassinat crapuleux de l’Adjudant –Chef major MENANGA, ni capital décès et la veuve n’a reçu aucune pension de retraite

Le jour de l’inhumation de l’adjudant-chef Major MENANGA , la famille à défaut d’accepter un veille caisse que lui proposait la gendarmerie , a dû débloquer des sous pour l’achat du cercueil digne d’un vaillant soldat qui est mort dans l’exercice de ces fonctions en voulant défendre les valeurs de justice et d’humanité(34 ans d’années passées à gendarmerie pour mériter ce salaire).Aucune distinction décernée à titre posthume pour le concerné.

A ce jour la famille qui a essayé de rencontrer les autorités est confrontée à la pesanteur de la bureaucratie et de la machine administrative. Pas de visibilité en perspective malgré les tentatives effectuées ce qui plonge la famille qui déjà n’a pas fait son deuil dans une impasse.

Quelques faits d’Arme :

L’Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean Claude est la personne qui retrouve la voiture modèle 4X4 et interpelle les bandits qui ont braqué la voiture du père de Chantal Biya, le beau-père de Paul Biya alors qu’il est commandant de la brigade de gendarmerie d’AWA Nord dans les années 2003.Durant cette année, il se forge la réputation d’implacable combattant contre le grand banditisme.

Alors que ses deux prédécesseurs ont failli , il est affecté en cours d’année 2006 par ordre spécial à la brigade de Tiko pour démanteler un Traffic d’armes à la frontières avec le Nigeria dans lequel est impliqué plusieurs hauts responsables de l’armée et de l’Etat. Son efficacité pour cette mission a été démontrée. Elle lui a été fatale.

Il a également découvert à Tiko lieu où il exerçait en tant que commandant de brigade, un charnier composé d’enfants occidentaux décapités et dépourvus de leurs organes génitaux. Sa mort commanditée semble y trouver aussi une origine..

Nous demandons aux lecteurs de devenir des archivistes de tout ce que nous publions. Car, on ne sait jamais. Facebook peut fermer demain et nos dossiers qui y sont publiés disparaître. Soyons comme les juifs qui avaient tout archivé et poursuivent jusqu'à ce jour les assassins des leurs en justice partout dans le monde.

Comme l'inspecteur de police Mapounou, dont le dossier judiciaire avait été bâclé et rejeté par un tribunal militaire corrompu, et son assassin le colonel Bamkoui plutôt promu par le chef d'État comme directeur du Sémil; comme LIBAI Louis Roger, un Second maitre à la marine Nationale assassiné, le corps dissimulé et le dossier judiciaire saboté par sa hiérarchie et classé par le tribunal militaire, et comme récemment Monseigneur Balla, assassiné et le corps plus tard jeté dans la Sanaga de nuit par hélicoptère, et l'affaire étouffée par tous les moyens par le gouvernement de Paul Biya, l'assassinat horrible de l’Adjudant-chef Major MENANGA AHANDA Jean Claude, tout comme les multiples meurtres des femmes, enfants et citoyens marqués par le sceau des mutilateurs des corps et commerçants de organes humains, tels ceux de ces enfants de race blanche découverts par l'adjudant-chef commandant, seront un jour tous judiciairement instruits et les coupables punis. Car les blessures et haines justifiées dans les coeurs de camerounais ne seront guéries que lorsque justice sera faite, établie et assurée au Cameroun.