Opinions of Friday, 31 October 2025

Auteur: Shance Lion

Quand le vacarme remplace l'éducation: Beyala, l'adversaire de l'école

Calixthe Beyala Calixthe Beyala

Il y a des histoires qui, à elles seules, résument tout un paradoxe national. Celle de BEYALA, blogueuse médiatique et désormais donneuse de leçons politiques, en fait partie. Même à Paris où elle crèche, la Blogueuse Calixthe Beyala n'est même pas passée devant les locaux du centre de vote installé à l'intérieur de Ambassade du Cameroun en France pour voir comment le vote s'y déroule, pourtant c'est à 5min de chez elle… Et c'est des gens comme ça, qui crie partout que Issa Tchiroma Bakary a gagné…

En 2018, la Blogueuse BEYALA soutenait le Président Paul Biya, les vidéos sont là pour l'attester, elle attendait une position dans le gouvernement, elle n'a pas eu, puis pour des raisons qu'elle même connaît, ses avantages et ses facilités au Cabinet Civil Prc, ont été coupés par celui dont elle était la NDJOMBA dans leur affaire de Sans-Caleçon… Elle est donc rentrée dans une colère noire, elle a décidé de contribuer à mettre le Cameroun à feu et à Sang aux côtés du BON DIABLE… Sauf que le feu là, n'épargnera personne…

En 2017, bien avant de s'improviser voix du peuple, cette femme aurait mené une véritable guerre sonore et psychologique contre une école primaire et maternelle une école où se forgeaient pourtant les Camerounais de demain. Elle avait acquis des baffles puissants dignes d'un concert de rock et les a installés chez elle. Ces haut-parleurs diffusaient à plein volume, chaque jour, de 06h00 à 17h00, la musique bruillante dirigée vers une école primaire et maternelle voisine.
L'objectif, selon le témoignage: rendre l'enseignement impossible et forcer la délocalisation de l'établissement.

Et quand le bruit ne suffisait pas, la méthode s'enrichissait: tracts distribués aux parents, rumeurs, intimidations, et la phrase devenue célèbre :

"N'inscrivez pas vos enfants ici, cette école sera détruite dans quelques jours. J'ai déjà vu le Premier Ministre, j'ai vu tel, le Cabinet Civil va intervenir, l'école sera démolie!"
Comment peut-on, dans un pays où chaque salle de classe est une victoire contre l'ignorance, prendre pour cible des enfants et leurs enseignants ?

Le vacarme n'était pas un simple caprice: c'était une attaque contre le savoir, une manière de réduire au silence la lumière de l'éducation. Mais l'histoire, heureusement, ne s'arrête pas à l'intimidation. Malgré des pressions venues d'en haut, malgré un arrêté douteux signé du Premier Ministre d'alors, Philémon Yang, la promotrice de l'école s'est battue.

La justice a fini par trancher : l'établissement était parfaitement légal, existant depuis 1992, avec des autorisations dûment signées par le ministère de l'Éducation nationale. Ainsi, le tribunal a rappelé une vérité simple : le Cameroun appartient à ceux qui bâtissent, pas à ceux qui démolissent.

Aujourd'hui, BEYALA se pose en chantre du changement et incite la population à la rue. Mais comment croire à la sincérité d'une personne qui, autrefois, a œuvré méthodiquement à priver des enfants du droit fondamental à l'éducation ?

Si quelqu'un avait tenté de faire la même chose à l'école qu'elle a fréquentée, serait-elle la même Beyala d'aujourd'hui ? La question est posée et l'opinion publique mérite une réponse.

Pendant que ses enfants et petits-enfants vivent confortablement en France, l'appel au soulèvement se lance depuis les réseaux sociaux.

Est-ce moral de demander depuis un simple smartphone aux "enfants du pays" de descendre dans la rue et risquer la vie de leurs enfants et la stabilité du pays quand on vit, soi-même, à l'abri à l'étranger ?