Franklin Nyamsi wa Bisexuel Politique (l'homme qui change de couloir toutes les 24 heures) est très énervé parce que Kamto a décidé de ne pas punir Biya.
Le souci, c'est que Franklin Nyamsi wa Bisexuel Politique n'a pas hésité à sauter dans les bras de l'assassin de Sankara, et de tout lui pardonner.

Il a même expliqué que c'est Sankara qui a « dégainé le premier ». Et que Compaoré a le droit de se défendre (un peu comme Israël).

ASTAFOURLAYE

Le problème des bisexuels politiques, c'est l'absence de cohérence.
Kamto a toujours été cohérent : il a toujours promis (depuis 2018) de ne pas toucher à la famille Biya s'il prenait le pouvoir. Il n'a donc rien dit de nouveau le 31 mai. Il suffit de réécouter ses sorties.

Nous aussi avons toujours été cohérents : on a toujours dit que nous accepterions si le nouveau président décidait de recourir à la « magnanimité » et de gracier Barthélémy, même si nous n'aurions évidemment pas fait pareil.
Le Cameroun n'invente pas la grâce présidentielle. Et justement, seul le président a ce pouvoir-là. Pour des objectifs d'apaisement, pour tourner la page et se concentrer vers les projets de demain, il peut décider de gracier son prédécesseur, même si toute son équipe venait à désapprouver. C'est ce qu'on appelle le POUVOIR DISCRÉTIONNAIRE.

ÉCRIVEZ ÇA !

C'est en ce sens que MK déclare : « Je n'ai pas de temps pour la haine »
Le problème donc avec Franklin Nyamsi wa Bisexuel Politique, c'est qu'il n'a aucune cohérence analytique. Il refuse que MK accorde la grâce présidentielle à Paul Biya, mais il a pardonné à Compaoré l'assassinat de l'homme qui incarnait la Renaissance africaine ; et il réclame même la grâce présidentielle pour Guillaume Soro, l'ordure qui a noyé la Côte d'Ivoire dans un lac de sang, et qui a porté « le strape reptilien venu de Sindou » au pouvoir.

Sans oublier qu'à une époque, le même satrape reptilien était à ses yeux un homme de vertu et d'humanisme.

Bref, choisissez bien vos orientations politiques ; la bisexualité est un trouble psychique.