Vous-êtes ici: AccueilOpinionsActualités2021 10 13Article 623077

Opinions of Mercredi, 13 Octobre 2021

Auteur: Jogn Muna

NOSO: des camions militaires piégés par des engins explosifs dans 4 villes

Un camion militaire attaqué Un camion militaire attaqué

L'utilisation des engins explosifs par les sécessionnistes dans les combats en zone anglophone n'arrange visiblement pas les militaires de l'armée camerounaise. Ils sont piégés dans des endroits différents par des groupes sécessionnistes. Le bilan de ces accrochages est juste très salé pour l'armée dans les localités de Mautu, Wum, Kumbo et Boyo.



Les militaires camerounais souffrent sans arrêt de batailles sanglantes depuis quatre jours. Alors que l'escalade de la violence de guerre a occasionné d'ici là la mort de 48 soldats morts et blessés mortellement par des explosions de bombe à Mautu, Wum , Kumbo et Boyo. La récente visite du Premier ministre Dion Ngute à Bamenda n'ont pas pu arrêter les affrontements entre soldats camerounais et séccessionnistes.

Les séparatistes ont multiplié les embuscades contre les convois militaires à Kumbo, Wum, Mautu, Satan, Bali Ndian, Akwaya. Ils ont aussi attaqué des soldats dans le village de Lut, poussant des militaires en colère et frustrés à brûler plus de 800 maisons à Bui en riposte. Tout ceci est l'oeuvre du général ambazonien du nom de Okoro et ses éléments qui ont remporté de nombreux combats.

Les ministres de Biya notamment Beti Assomo, Atanga Nji ont affirmé en septembre 2021 qu'il n'y avait que des poches de 300 à 550 forces d'Ambazonie qui opèrent toujours dans le sud du Cameroun. Mais ils se sont trouvés plus d'un million de forces séparatistes opèrent dans le Cameroun du Sud, comme beaucoup les auraient vus au cours de la célébration du jour de l'indépendance du 1 octobre 2021.

Les sécessionnistes maîtrisent mieux ses combats contres militaires avec l'utilisation des explosifs fabriqués à partir de bouteilles de gaz d'acétylène, qui sont couramment utilisés dans le soudage métallique pour détruire les voitures blindées militaires du Cameroun. Ces 48 décès dans les forces gouvernementales sont notamment des policiers et les gendarmes.