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Opinions of Friday, 9 June 2023

Auteur: Boris Bertolt

Les malheurs s’enchaînent pour Cyrus Ngo’o; Ngoh Ngoh à la manœuvre

Ngoh Ngoh lui dit non pour les actifs résiduels de l’EX-ONPC Ngoh Ngoh lui dit non pour les actifs résiduels de l’EX-ONPC

A la suite du Tribunal de Première Instance de Douala Bonanjo qui vient de débouter le Port Autonome de Douala au sujet des actifs résiduels de l’ex-ONPC, Ferdinand NGOH NGOH vient à son tour de signer une correspondance numéro B934/SG/PR datée du 17 avril 2023 adressée au MINFI, Louis Paul Motaze lui demandant de confier la gestion des actifs résiduels de l’ex-ONPC et autres, à la Société de Recouvrement des Créances du Cameroun (SRC).

Cette correspondance vient alors annuler celle numéro B934/SG/PR du 02 juillet 2021 adressée au même MINFI par laquelle l’homme à la Punk demandait que ces patrimoines soient confiés au PAD et au MINDCAF, dans sa logique de représailles contre Cabinet Conseil ATOU qui avait déposé plainte contre lui au Tribunal Criminel Spécial dans l’affaire PORTSEC.

Seulement le projet de déssaisir le Cabinet Conseil ATOU se heurte à une réalité que l’homme à la Punk ne connaissait pas et que le MINFI et les Services du Premier ne cessent de rappeler: c’est que la mise en place du système actuel de recherche, de collecte, de sauvegarde et de gestion des actifs résiduels des ex-ONCPB, ONPC et REGIFERCAM est une propriété intellectuelle du cabinet ATOU et dont il reste seul détenteur de la maîtrise et des archives.

C’est une situation bien connue de l’homme du 06 novembre qui a été au cœur des programmes économiques du Cameroun depuis les indépendances, qui a engagé la privatisation de l’économie depuis les années 90, et qui attend toujours que ses collaborateurs fassent l’audit de toutes les liquidations effectuées au Cameroun, une instruction qu’il a donnée au Gouvernement depuis l’année 2007, mais en vain!

Ce sont là ces écueils qui rendent le Cabinet ATOU incontournable dans ce dossier des actifs résiduels, au delà même de ses performances bien étranges qui font passer l’état de 65 milliards en 2006 à 285 milliards en 2020. Des performances reconnues dans une correspondance du secrétaire général des services du premier ministre, Seraphin Magloire Fouda adressée au SGPR, l’homme à la punk.

Depuis sa nomination en 2016 à la tête du Port AUtonome de Douala, Cyrus NGO’O n’a eu de cesse d’essayer de mettre la main sur les actifs résiduels de l’ex-ONPC qu’il voulait à tout prix intégrer dans le patrimoine du PAD alors même que cet organisme avait déjà reçu, dans le cadre de la réforme portuaire entreprise depuis 1998, tous les éléments de patrimoine nécessaires à son fonctionnement optimal.

Au moment d’harmoniser les statuts de toutes les entreprises publiques au traité OHADA, les statuts du PAD comme tous les statuts des autres organismes publics furent harmonisés. Seulement, Cyrus NG’O va se mettre à claironner partout que le PAD venait de se voir attribuer les actifs résiduels de l’ ex-ONPC.

Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze lui dira NON en lui rappelant que les statuts du PAD daté de 2002 et ses nouveaux statuts objets du décret du 23 janvier 2019 sont parfaitement identiques en ce qui concerne les questions de patrimoine.

Pour dire les choses en clair, le MINFI avait dit à Cyrus NGO’O que le PAD n’est pas une société immobilière.

C’est pourquoi le PAD succombe dans tous ses procès intentés contre le Cabinet COnseil ATOU dans cette affaire d’actifs résiduels de l’ex- ONPC où le seul soutien qui restait à Cyrus NGO’O, l’homme à la Punk, vient aussi de le lâcher au moment même où le sicilien du PAD vient de créer une Régie pour la gestion son patrimoine immobilier.

En quelques mots, un malheur ne vient jamais seul.