Opinions of Monday, 18 August 2025

Auteur: Simon Ngoon Mbeleck

'Les arbitres sont gérés de manière chaotique': un arbitre crache ses vérités sur la Fécafoot

Les arbitres sont gérés de manière chaotique. Nous ne savons pas comment les arbitres sont formés au niveau de l’élite. Les stages sont devenus mystifiés et même pendant ces stages, depuis que cet exécutif est là, les arbitres n’ont jamais fait un stage assez consistant, surtout dans la qualité du domaine logistique.

À l’époque des Iya Mohamed et tous les autres prédécesseurs, c’était dans des hôtels assez huppés où les arbitres avaient des équipements et même trois repas par jour. Cet exécutif n’a donné aucune possibilité à ces arbitres de voir ou de goûter la saveur de l’élite. On vous regroupe à Mbankomo, on vous demande de venir avec des seaux d’eau et des draps, où il n’y a pas de repas, et on vous demande d’aller sur la route à près de 2 kilomètres du centre pour aller chercher quelque chose à manger, et à vos frais.

Vous comprenez donc que la grève est un peu la résultante de tout cela. Nous avons attiré l’attention de la fédération et, à un moment, dans la région du Littoral, j’ai même bloqué le championnat et demandé à la fédération de payer les émoluments des arbitres, mais j’ai été menacé par l’instance faîtière. Nous avons tenu bon et la fédération a fini par payer.

Lorsque nous réclamions nos 350 millions donnés par le SGPR, ce n’est pas de manière anodine. Jamais nous n’avons été catégoriques ou rigides, nous avons toujours été flexibles pour appeler la fédération autour de la table, mais elle n’a pas accepté. Donc ce sont nos revendications, qui sont légitimes et légales, qui ont poussé la fédération à nous écarter et à créer un groupuscule qu’on appelle association (ACAAF) qui est vide de consistance juridique.