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Opinions of Sunday, 6 August 2017

Auteur: Patrice Nouma

Les Betis sont essentiellement sacrifiés par Paul Biya

L'affaire Beh Mengue met a nue le caractère tribaliste de Paul Biya L'affaire Beh Mengue met a nue le caractère tribaliste de Paul Biya

Les Betis sont essentiellement sacrifiés par Biya.

Non à cette justice tribale de merde.

Pourquoi Beh Mengue et pourquoi pas Mebe Ngo’o ?

Pourquoi Beh Mengue, et pourquoi pas David Nkotto Emane ?

Pourquoi Beh Mengue, et pourquoi pas Joel Boutou ?

Pourquoi Beh Menque, et pourquoi pas Foumane Akame ?

Pourquoi Beh Mengue, et pourquoi pas Mukulu Mvondo Olivier ?

Pourquoi Beh Mengue, et pourquoi pas Messengue Avom ?

Pourquoi Beh Mengue, et pourquoi pas Patrice Ambasala ?

Pourquoi Beh Mengue, et pourquoi Pas Ze Meka ?

Pourquoi Beh Mengue, et pourquoi pas louis Paul Motaze ?

Pourquoi Beh Mengue, et pourquoi pas tous les autres voleurs de la république ?

Non, non et non à cette justice tribale de merde que cet incompétent maladif de Paul Biya impose à notre peuple.

Mais non, non et non à cette justice tribale de merde a tête chercheuse, qui détruit nos familles.

«L'AFFAIRE» BEH MENGUE MET A NUE LE CARACTERE TRIBALISTE DE PAUL BIYA

Paul Biya est la tête d'une organisation mafieuse de dépouillement systématique les ressources publiques, en particulier les recettes fiscales, les emprunts extérieurs, et les recettes des sociétés et des organismes d'État. Les membres de son organisation sont choisis par la signature des nominations présidentielles. Ministres et directeurs sont nommés uniquement par le critère d'obéissance totale à tous les ordres qu'ils puissent recevoir de «la présidence», notamment les appels de fonds.



Autour de lui, se trouve un cercle qui suce comme une sangsue tout ce qu'ils peuvent obtenir des caisses des sociétés et organes publics qui mènent des activités commerciales. Régulièrement ils commandent des fonds auprès des directeurs de ces sociétés et organes et se les partagent dans le cercle présidentiel, avec une bonne part remise en espèces à Paul Biya le boss.

Ceux des directeurs qui alimentent bien le réseaux, comme Adolphe Moudiki de la SNH, la caisse personnelle de Paul Biya, sont maintenus à leurs postes à vie, au besoin en changeant régulièrement les règlements intérieurs, tout comme Paul Biya change la constitution tout le temps pour s'éterniser au pouvoir.

Raison pour laquelle, malgré toutes les preuves qui puissent être publiées donnant la preuve des vols et détournements commis par les Alain Mebe Ngo'o, Moutaz, Foumane Akame, le colonel Mboutou, Mekoulou Mvondo Kotto Emane , etc., Paul Biya ne fait rien pour les relever des leurs fonctions et d'accorder que les poursuites judiciaires soient engagées contre eux. La raison de cela: ces individus savent donner à Paul Biya sa part de leurs vols et détournements.



Et quand on regarde les voleurs de la République ainsi protégés, l'on constate qu'ils sont essentiellement des Bulu ou des ethnies alliées aux Bulu comme les Fongs. L'affaire Be Mengue le révèle beaucoup plus clairement, en laissant le constat que parmi les voleurs de la République, les Betis sont essentiellement sacrifiés par Biya et son cercle.

Pendant 18 ans, Beh Mengue était à la tête de l'ART. Jusqu'à son récent limogeage, il servait fidèlement le cercle présidentiel en fonds. Mais il semble que depuis des mois, le cercle avait sevré Paul Biya de sa part, pour ensuite proposer à ce dernier le décret de son limogeage à signer.
Les membres du cercle, pour une raison ou une autre, ont simplement décidé de l'écarter de la mangeoire, et pire, de le liquider en ternissant sa personnalité afin d'amener Paul Biya à le jeter en prison.

Pourtant les 518 employés et cadres que compte l'ART sont en majorité des personnes recrutées sur recommandations du cercle présidentiel, y compris les ministres et officiers généraux affiliés au cercle. Et Beh Mengue leur donne fidèlement tout ce qu'ils lui demandent, notamment l'argent.



Tenez! Le général de brigade aérienne Emmanuel Amougou Befe, chef de l’état-major particulier du président de la République, avait obtenu de Beh Mengue la somme de 2 milliards de franc Cfa pour prétendument acheter des hélicoptères chinois contre Boko Haram. Aucun hélicoptère chinois n'a été acheté, et Amougou avait partagé cet argent avec Paul Biya, Alain Mebe Ngo'o et les autres membres du cercle. Malgré toutes les dénonciations de l'amiral Nsoga, qui vit actuellement en Chine, Paul Biya n'a ordonné aucune enquête, mais au contraire il a signé un décret pour sanctionner l'amiral Nsoga.

Une femme, Domisseck Clautilde, a connu une ascension professionnelle fulgurante dans l'ART. Trois mois après son recrutement, elle était nommée chef de service. Quelques mois plus tard, elle était bombardée au poste de sous-directeur. Et quelques mois après à celui de directeur des ressources humaines. En quatre ans seulement, Domisseck Clotilde a gravi tous les échelons de l'ART.

Qui est donc Domisseck Clotilde? Eh bien, c'est la concubine du chef du protocole d’État, Simon Pierre Bikélé. Elle a même fait un enfant avec Bikélé, une fille. Elle est entrée dans l'ART sous la recommandation de Bikélé. Beh Mengue la considérait comme une intouchable. Elle est en missions régulièrement à travers le monde, sans aucun motif pour les intérêts de l'ART, qui lui paie à chaque mission des millions de francs Cfa. Cette femme est toujours au palais présidentiel, alors que Bikélé est marié.



Chacun autour de Paul Biya fait tout ce qu'il veut. Le même Bikélé a fait venir des États-Unis une autre femme (dont nous taisons le nom) en se présentant à elle comme celui qui sera le prochain président de la République du Cameroun...

Mais quand ils veulent descendre Beh Mengue, ils distribuent de l'argent à leurs journaleux des médias camerounais, pour chanter une même chanson dans les journaux et les plateaux de télévision utilisant des aboyeurs qui réclament que Beh Mengue aille à Kondengui et annoncent régulièrement sa fuite. C'est de la sorte que ces cannibales des médias ont toujours préparé l'opinion publique camerounaise à exiger et applaudir l'élimination de certains anciens ministres et directeurs qui ne plaisent pas au cercle présidentiel et à Paul Biya.

Car, quand le réseau de ces individus collaborateurs du chef de l'État fait pression sur Paul Biya pour qu'il limoge quelqu'un, ses membres mettent aussitôt en branle leur machine de noircissement de ceux qu'ils entendent réduire au silence et à la honte, tandis qu'ils blanchissent ceux qui leur sont utiles.



Voici une manchette que le réseau de la présidence de la République du Cameroun distribue aux journaleux camerounais à publier:

«Le président camerounais Paul Biya a déchargé Jean Louis Beh Mengue de ses fonctions par un décret daté du 8 juin 2017. Le désormais ex-directeur général (DG) de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) est accusé par le ministère des postes et télécommunications d’avoir illégalement octroyé en 2016 un titre transitoire à l’opérateur Vodafone. Bien plus, la tutelle exigeait de lui la liste exhaustive de tous les autres opérateurs dans la même situation. L’ancien DG a d’abord attendu une sommation ministérielle avant de s’exécuter.»

Quand Financial Afrik publie une telle information dont elle ignore la source, pendant qu'elle est confirmée par un Sylvain Andzongo de Investir au Cameroun, le Quotidien de l'Économie, Cameroon-info.net, et que d'autres des réseaux sociaux diffusent la même information, la toile est soudainement remplie d'un seul nom d'individu du pouvoir à abattre. Et les camerounais oublient vite de se demander pourquoi les autres pontes du régime, notamment les bulu, dont les détournements ont été démontrés preuves à l'appui, ne sont pas arrêtés. Ils s'acharnent aveuglément sur la seule proie qui leur est offerte. Beh Mengue entre dans toutes les bouches et est sur toutes les lèvres.



En réalité, le cercle se débarrasse de Beh Mengue parce qu'il en sait trop de cadavres dans les placards du cercle présidentiel, et surtout parce qu'il est un Beti et ils savent que Paul Biya n'aime pas les Beti. Fame Ndongo, le militant bulu anti-betis avec feu Charles Assalé, avec qui ils appelaient en début des années 1990 les bétis «betit», des animaux, en sait assez. Les dirigeants beti sont effectivement traités comme des betit par Paul Biya. Il suffit de compter leur pourcentage parmi ceux qui sont encore ou sont morts en prison sous les filets de «l'épervier».

Nous citons les Beti ici pour dire que Paul Biya ne traite pas moins que les animaux les autres personnalités de sa République, qu'il a enfermées et bloquées depuis des années dans les prisons camerounaises.
Pourquoi Paul Biya est-il autant déterminé à diviser les beti et les «élites» des autres tribus, alors qu'il protège les bulu, sa tribu d'origine?

Tous les voleurs de la République doivent être sanctionnés, et le CCT ne défendra jamais Beh Mengue si ses vols et sa mauvaise gestion sont démontrés. Mais nous disons que tous les voleurs, sans exception, tribalisme ou favoritisme, doivent être sanctionnés avec un accent que la justice doit mettre sur le remboursement de tout ce qu'ils ont volé au peuple camerounais.



Malheureusement, Paul Biya est celui qui a établi le tribalisme et le favoritisme et satanisme comme mode de gouvernement au Cameroun, en s'enrichissant personnellement des vols et des détournements perpétrés constamment dans nos ministères, sociétés et organismes publics à la tête desquels il nomme les dirigeants. Nous disons que la seule solution qui reste aux Camerounais aujourd'hui, c'est d'enlever Paul Biya du pouvoir par la force populaire. Une fois effacé du pouvoir, le peuple camerounais et son armée pourront nettoyer le camerounais de la malédiction et de la souillure Biya, afin de hisser le Cameroun au même rang du développement économique et technologique que le Rwanda, la Guinée équatoriale et l'Angola.

Et pour cela, le CCT utilisera tous les moyens pour la libération totale de notre beau pays et du peuple Camerounais.