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Opinions of Thursday, 14 March 2024

Auteur: Armand Rodolphe Djaleu

« Le « travail forcé » n’existe pas en Chine »

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Aux Etats-Unis, la chambre des représentants a approuvé en 2021, un projet de loi sur le « travail forcé » dans la région de Xinjiang. Il s’agit de l’une des cinq régions autonomes de la République populaire de Chine.
Ladite loi, interdit les importants en provenance de cette région. Ainsi, la Chambre avait adopté la « loi pour la prévention du travail forcé des Ouïghours » par une écrasante majorité de 428 voix contre une. Tout récemment aussi, une commission exécutive du Congrès américain a tenu une audience pour remettre au goût du jour le « travail forcé dans l’industrie chinoise des produits de la mer ».
De l’avis de plusieurs observateurs internationaux, il s’agit d’une vraie astuce qui consiste à ternir l’image de la République populaire de Chine, bien plus, une manœuvre américaine pour boycotter les produits en provenance de la Chine. Pour Xin Ping, commentateur des affaires internationales, qui collabore avec Xinhua News, Global Times …, toute cette mise en scène vise un seul objectif : Ternir l’image du pays de Xi Jinping. « Cela me rappelle la tristement célèbre loi sur la prévention du travail forcé ouïghour adoptée par le Congrès américain, qui est le mode opératoire des politiciens américains transformant une désinformation flagrante en documents officiels. L’objectif est d’exclure les produits et industries liés au Xinjiang de la chaîne d’approvisionnement mondiale tout en ternissant l’image de la Chine », soutient cet observateur dans une analyse.
Ces dernières années, le Xinjiang a connu un développement économique continu
« Mais un mensonge est un mensonge », affirme-t-il. En effet, le discours concocté sur le « travail forcé » n’a pas été reconnu par la communauté internationale. Cette erreur a été révélée dès le début par des faits et des statistiques incontestables. « Le taux de récolte mécanique du coton au Xinjiang a atteint plus de 80 % dès 2019, et celui du nord du Xinjiang a approché les 100 % en 2021. Il n’est donc guère nécessaire de procéder à une récolte manuelle, encore moins de contraindre quelqu’un à cueillir le coton. Au cours des dernières années, de nombreux diplomates étrangers, journalistes et représentants d’organisations internationales se sont rendus au Xinjiang. Aucun d’entre eux ne voyait la moindre vérité dans l’allégation de « travail forcé », rassure Xin Ping.
Une suite logique, car, le gouvernement chinois a toujours adhéré à la philosophie du développement centré sur le peuple. Aussi, il a attaché une grande importance à la protection des droits et des intérêts des travailleurs, notamment a protégé l’égalité des droits à l’emploi des travailleurs de tous les groupes ethniques, et a préservé les droits des travailleurs de tous les groupes ethniques à participer de manière égale à la vie économique et sociale et à profiter des fruits du développement économique et social. Ces dernières années, le Xinjiang a connu un développement économique continu, une harmonie et une stabilité sociale, une amélioration continue des moyens de subsistance de la population, une prospérité culturelle sans précédent, ainsi qu’une harmonie et une concorde religieuses. Le « travail forcé » n’existe pas en Chine.

Le Xinjiang est une partie inaliénable du territoire chinois
De l’avis d’un autre analyste international, juste après la fin de la guerre froide, les États-Unis ont commencé à utiliser le Xinjiang comme un levier pour contenir la Chine, en soutenant les forces séparatistes et terroristes. « Au fil des années, ont surgi successivement des institutions anti-chinoises et des organisations extrémistes à la recherche d’un État du « Turkestan oriental » ou de « l’indépendance » du Xinjiang, notamment le « Congrès mondial ouïghour » et le « gouvernement en exil du Turkestan oriental », apprend-on.
Aussi, entre 1997 et 2014, le « Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM) » a fréquemment comploté et mené des attaques terroristes, qui ont coûté la vie à plus de 1 000 civils. Le Xinjiang est une partie inaliénable du territoire chinois et n’a jamais été appelé « Turkestan oriental » dans l’histoire chinoise. En fait, il n’y a jamais eu d’État connu sous le nom de « Turkestan oriental » et la Chine entretient depuis longtemps des liens d’amitié traditionnels avec les pays islamiques et des contacts étroits avec l’OCI.