À tous ceux qui disent que l’union de l’opposition ne sert à rien, qu’on n’a pas besoin d’un candidat unique, qu’il faut attendre “le bon profil” ou que “les autres ne valent pas mieux”… ÉCOUTEZ BIEN.
Le seul et unique combat aujourd’hui, c’est de faire partir Paul Biya.
Tout le reste — les débats d’égo, les rivalités partisanes, les analyses savantes — c’est secondaire. Le pays est en train de s’effondrer sous nos yeux. L’urgence, c’est de mettre fin à 43 ans de confiscation du pouvoir, de gabegie, de népotisme, de trivialisation, de boulimie du pouvoir. C’est tout.
Souvenez-vous, il y a Que semaines Mgr Barthélemy Yaouda Hourgo, évêque de Yagoua, l’avait dit sans détour :
« MÊME SI C’EST LE DIABLE, QU’IL PRENNE D’ABORD LE POUVOIR AU CAMEROUN. ON VERRA APRÈS »
C’est dire à quel point le système actuel est devenu toxique. Y compris pour les hommes de Dieu qui ont pourtant appris à tout pardonner.
Ce régime a vidé les institutions, piétiné la justice, saboté l’éducation, étranglé l’économie, détruit le système de santé et ruiné l’espoir de sa jeunesse.
Tant que Paul Biya et son clan seront au pouvoir, il n’y aura ni alternance, ni élections crédibles, ni avenir pour la jeunesse. Tant que CHANTAL BIYA continuera de diriger le Cameroun par procuration, comme ce fut le cas en Algérie avec Bouteflika, Au Zimbabwe avec Mugabe, ou plus près de nous au Gabon où Sylvia Bongo s’était érigée en chef d’Etat au détriment d’un Ali Bongo victime d’un AVC, le Cameroun va inéligible régresser. C’EST UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT.
Alors que cela soit clair une fois pour toutes: Pour le moment c'est “TOUT SAUF PAUL BIYA”.
Unissons-nous, quelles que soient nos sensibilités. Peu importe la bannière, peu importe la chapelle politique. Peu importe nos rivalités. Nos acrimonies. Nos jugements et perception. Allons vers la paix pour créer de l’espoir.
IL FAUT CHASSER PAUL BIYA. Après, on s’assoit, on restructure, on réconcilie, on organise et on choisit un vrai président. Mais d’abord, il faut les faire partir. PAR TOUS LES MOYENS.
Ce n’est plus un choix, C’EST UNE NÉCESSITÉ. Est-ce que vous avez compris ?»